On entre là-bas tel le Yeti avec pantalon + bottes, et on ressort toute douce avec une folle envie de gambader légèrement (grâce au kilos de poâls perdus) dans les rues, les bas de pantalon remontés jusqu'aux genoux.
Mais laissez moi vos dire que derrière ce bonheur se cachent moultes fourberies, toutes plus viles les unes que les autres.
Pour commencer on a l'air très bête quand on gambade dans les rues parisiennes avec le pantalon "aux fraises style"
Sans compter que l'épilation est une pratique à haut risque.
D'abord, il y a le risque de tomber sur une stéticienne heureuse qui s'extasie sur la facilité d'arrachage de vos poâls, l'implantation rigolote de ceux-ci derrière les mollets, la taille des dits mollets (vous faites du vélo ?)
Mais ne vous croyez pas sauvés si vous tombez sur la stéticienne qui en a marre et bordel de merde on a dit deux gommages par semaine et une hydratation quotidienne, sinon c'est la merde, putain, c'est pourtant pas compliqué.
Bref, c'est pas gagné.
Ce qu'il faut surtout éviter de négliger, c'est l'agencement de la cabine.
Conseil d'amie, éviter à tout prix la cabine dont le "lit de torture" est installé tout contre un miroir qui couvre bien sûr toute la longueur du lit sus-cité.
Ca, je l'ai testé pour vous la semaine dernière, et c'est pas glop du tout du tout.
Mais pourquoi faut-il se méfie du miroir vous demandez vous avec de grands yeux curieux ?
Et bien parce qu'au moment du passage sur-le-côté-s'il-vous-plaît-mademoiselle, il faut pouvoir supporter la vision du baleineau blanc échoué sur cette table, pov' chti baleineau. Tient, c'est bizarre un baleineau chez la stéticienne quand même. Raaaaaaaah mais c'est moi le baleineau, je reconnais le slip rose !
Tendances suicidaires s'abstenir.