Une lyonnaise en normandie

Deux jours de boulot et les vacances semblent déjà à des années lumière...
Encore un coup de la théorie de la relativité.
Ou des martiens.
Pour la peine je pars pas plus tard que tout d'suite en ouikend familial. Ou plutôt belle-familial.
Ce qui n'est pas tout à fait pareil.
Parce que chez mes beaux parents je me sens obligée de me tenir à peu près correctement.
Et d'éviter de me réveiller après midi.
(Déjà qu'en émergeant difficilement vers 10h-10h30, je vois bien dans leurs regards un mélange de moquerie et de réprobation)(mais désolée, je ne peux pas faire mieux)(vraiment pas).
Et puis, comme d'habitude, je reviendrai à Paris avec 2 ou 3 kilos supplémentaires.
La faute à la cuisine normande.
L'avocat accompagné de tartines de beurre.
Le melon aussi.
La sauce au beurre.
Ou à la crème.
Ou les deux.
Et puis c'est malpoli de refuser la nourriture qu'on vous propose.
Sauf les tartines de beurre avec l'avocat / melon, là, je ne peux vraiment pas.
Du coup, tout le monde me regarde comme si j'étais une sorte d'extra-terrestre.
Un peu comme si je venais de dire que je n'aimais pas les fraises, vous voyez.
Un petit sentiment de solitude, donc.
Bon, bref, j'ai rien de plus à dire, alors à mardi les gens !
EDIT :
Youhou, je viens de recevoir les bouquins d'Hélène, Pomme, et Caroline, les trois super-nanas de la blogosphère que si vous les connaissez pas, c'est que vous sortez sans doute d'un séjour d'environ 4 ans dans une grotte afghane (et je ne veux pas savoir ce que vous y faisiez).
Voilà qui change pas mal la face du ouikend : je glisse des dessous sesky dans la valise (ma libido va exploser grace à Caroline), une trousse à maquillage (parce que l'oeil smoky by Hélène, c'est pour moi ce ouikend, j'vous le dis), et je me prépare à enfin savoir dire NON à mes beaux parents (qui ne sont pas vraiment des enquiquineurs, hein, mais bon, c'est des parents quoi, alors merci d'avance, Pomme).