Synopsis
1907 — Un jeune homme disparait au cœur de l’Arctique, en laissant à son père deux indices : une coupure de journal mentionnant une île et une carte creusée dans un os de baleine. Quatre explorateurs partent à sa recherche : un archéologue américain, un riche homme d’affaires Anglais, un inventeur Français et un Esquimau.
Ce périlleux voyage les entraine sur une île oubliée des hommes, ou des guerriers vikings les capturent et les condamnent à mort. Nos amis parviennent à s’échapper, et découvrent au cœur d’un volcan le mystérieux sanctuaire des baleines.
Dans la grande tradition des romans de Jules Verne, Robert Stevenson (Mary Poppins, Un amour de Coccinelle) nous plonge dans une fantastique aventure au cœur du temps, et aux confins du monde… Émotions garanties!
(Titre original – The Island at the Top of the World) © 1974 WALT DISNEY PRODUCTIONS
Mon avis sur « L’Ile sur le Toit du Monde »
Film surprenant, dans le sens où il n’est pas franchement mauvais, mais pas bon non plus. Il date de 1974, et ça c’est surprenant parce qu’on le dirait plus ancien que ça.
L’histoire est basique, linéaire à un point pas permis, mais du coup je l’ai trouvé très intéressante à adapter pour un jeu de rôle.
De « Leagues of Adventure » et « Hollow Earth Expedition » en passant par « L’Appel de Cthulhu« , Le scénario de L’Ile sur le Toit du Monde est utilisable presque tel quel sans aucune modification importante.
Le personnage de Sir Anthony Ross, riche homme d’affaire à la recherche de son fils est parfait en commanditaire ingérable : imbu de sa personne, autoritaire, désagréable, odieux, et prêt à tout pour sauver son fils.
Sir Anthony RossRoss embauche le professeur Ivarsson, un archéologue américain, brillant, mais bien trop gentil. Cet archéologue, va servir de guide, d’interprète (il parle Inuit, le norrois ou l’islandais peut-être), et fait tampon entre le mauvais caractère de Ross et le reste du monde.
Le professeur Ivarsson (avec le pull bleu, à gauche)Ross embarque aussi avec lui le Capitaine Brieux, un français, inventeur de génie qui a construit un dirigeable (L’Hyperion) et qui le pilote de main de maitre.
L’Hypérion L’inventeur français le capitaine Brieux (au centre)Au cours de l’expédition, Ross va même embaucher (enfin si on peut dire) un Inuit du nom d’Oomiak. Courageux, meilleur guerrier de sa tribu, mais aussi superstitieux, ce qui va lui attirer des ennuis et la méfiance de sir Anthony Ross.
Oomiak l’Inuit (joué par Mako)L’expédition ?
Il s’agit d’une expédition de sauvetage, et comme il est dit plus haut, très linéaire et presque sans surprises. Le fils de Sir Anthony Ross (Donald Ross) est parti vers le grand Nord à la recherche du mythique cimetière des baleines, et il a disparu depuis presque 2 ans.
Son père qui n’a que peu d’indices dont un os de baleine gravé, mais qui peut servir de carte, il va donc engager un spécialiste du Grand Nord et archéologue (mais pourquoi archéologue ?).
Comme par hasard le seul moyen de transport est un dirigeable, et voilà donc l’équipe qui s’embarque vers la calotte glacière. Là, ils font halte dans un village Inuit (dans le film ils disent « esquimau ») où ils retrouvent le seul rescapé de l’expédition de Donald Ross, le très courageux guide Oomiak.
Ce dernier ne veut absolument par retourner là où il a vu Donald Ross pour la dernière fois, car il croit ce lieu hanté par des démons. Pourtant, il va se faire piéger et embarquer de force, il guide l’expédition vers le cimetière des baleines.
Après quelques péripéties et la perte du dirigeable, ils se retrouvent à trois à progresser dans le blizzard et finissent par être capturés par des… Vikings !!!
Oui, quelque part dans le Grand Nord, derrière une chaine volcanique, une colonie Viking vit ici, recluse depuis des siècles, cachée du monde et figée dans un mode de vie ancestral.
Sir Ross fini par retrouver son fils qui s’est trouvé une charmante amie et un allié en la personne du père de la jolie jeune dame, mais non sans que l’expédition soit accusée par un prêtre Viking à moitié fou d’être des envahisseurs et donc d’être condamnés à mort…
D’autres péripéties vont les amener à fuir, a traverser des flots de lave, à combattre des orques (pas des orcs, des orques), à retrouver le dirigeable et à se refaire capturer…
Bref, je ne vais pas non plus tout vous raconter, à vous de le découvrir.
Le film se laisse voir sans déplaisir, les effets spéciaux ont vieilli mais cela ne gâche pas .
Le film se retrouve à la fnac par exemple : http://video.fnac.com/a1507736/L-Ile-sur-le-toit-du-monde-David-Hartman-DVD-Zone-2