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Etat des lieux

Publié le 15 avril 2016 par Frédéric Joli

Le 22 septembre 2015, m’a été notifiée la mise sous curatelle renforcée et sous tutelle de mes parents, avec désignation d’une mandataire extérieure. Cette date du 22 septembre doit être importante, car le 22 septembre 2014 on m’avait déjà notifié une décision attribuée à la Cour de cassation, qui avait dû en réalité être rédigée par une greffière ou un juriste externe, tant elle était bizarrement constituée. Ne riez pas, je pense que c’est techniquement possible. On aimerait pouvoir dire avec Brassens que le 22 septembre, aujourd’hui, on s’en fout, mais sa double occurrence dans mes affaires judiciaires m’interpelle, nonobstant ce bon Georges.

Depuis, la mandataire qui s’est dès septembre 2015 arrogé « tous les pouvoirs » sur mes parents, les a fait enfermer en clinique géronto-psychiatrique pendant six semaines, m’a expulsée de leur appartement malgré l’autorisation de mon père d’y rester, a séquestré des objets et documents confidentiels m’appartenant pendant des mois dans l’appartement de mes parents dont elle avait fait sauter la serrure, qu’elle avait remplacé par une serrure à elle dont je n’ai pas la clé, a fait établir une évaluation mensongère, très inférieure à leur valeur réelle des biens de mes parents, qui n’ont pas tous été évalués, contrairement à la mission qui lui avait été confiée, a détruit la cellule familiale que je formais avec mes parents, les a expédiés en maison de retraite, où elle a « oublié » de payer leur téléphone pendant des semaines, ce qui m’empêchait de les appeler, a résilié le bail de mes parents à Paris en recommandant qu’on ne me donne pas la date de fin du préavis, s’apprête à déménager leur appartement à une date incertaine, vers un box toulousain, et si je n’avais pas beaucoup crié pour les récupérer, mes affaires partaient avec le déménagement de mes parents…

J’ai demandé une assignation d’heure à heure de cette personne  au Tribunal de grande instance de Paris, qui n’a pas estimé l’urgence établie, malgré les pièces jointes fournies, et a proposé une date d’audience postérieure au déménagement estimé… De plus une fuite semble avoir eu lieu, car la mandataire de justice était manifestement informée en temps réel que j’avais demandé une assignation contre elle.

Je ne saurais dire à quel point tout cela m’écoeure. On m’a imposé les dates des 16 et 17 avril pour recouvrer ce qui m’appartient dans l’appartement de mes parents, mais sans me donner d’heure, ce qui risque de conduire à la situation du 21 janvier, où j’étais « convoquée » sans heure chez mes parents, et où j’ai trouvé porte close. La mandataire de justice s’appelle Sophie Lechat, 63 rue de Picpus, 75012 Paris, si quelqu’un a autorité pour protester à ma place, merci beaucoup.

Je l’ai déjà mise en demeure et menacée d’engager sa responsabilité civile et pénale.

Addendum:  le téléphone de mes parents ne sonne plus quand on les appelle, il ne fait plus qu’un couinement bizarre.  Mon père est M. Jacques Rinaudo, 240 route de Lévignac, 31820 Pibrac. Tel 05.61.58.21.46 Vous pouvez essayer, il n’y a plus rien… Mon propre téléphone indique « numéro inconnu », et seul le cache Google se souvient encore qu’il y avait quelqu’un qui portait ce nom à cette adresse avec ce n° de téléphone… du moins sur mon ordinateur, qu’en pense le vôtre? Je viens de téléphoner à la maison de retraite, qui dit que leur ligne fonctionne normalement… Quelqu’un veut-il bien essayer de les appeler sur leur ligne personnelle et me mettre en commentaire si pour lui elle fonctionne ou pas?


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