Mes parents ont été emmenés chez ma soeur, dans le Gers, le 2 décembre (ce « 2 » qui revient sans arrêt…) La veille, premier décembre, je suis très logiquement allée leur dire au-revoir à la clinique de Garches, où ils avaient été parqués en secteur psychiatrique depuis six semaines, par des décideurs inconnus (la mandataire de justice n’est qu’une mandataire), sous médicaments. J’ai écrit au directeur de la clinique pour demander les certificats médicaux ayant permis cette hospitalisation, abusive selon moi, et les traitements qui leur avaient été administrés. Je n’ai pas reçu de réponse, mais je pense que ma lettre a été interceptée. En effet, après l’avoir postée, j’ai pu observer un ballet de deux femmes venant poster par dessus la mienne des enveloppes voyantes. Ensuite, il suffit à une petite main du centre de tri de récupérer la première enveloppe sous l’enveloppe voyante, élémentaire! On me l’a déjà fait…
Donc ce 1er décembre, après avoir écrit sur ce blog le 30 novembre que j’allais probablement être expulsée de l’appartement de mes parents, quoique je n’aie rien à me reprocher, je suis allée porter au greffe du tribunal d’instance la copie de l’autorisation manuscrite que mon père avait rédigée une semaine auparavant à la clinique, m’autorisant à rester dans leur appartement en leur absence avec une serrure de ma convenance, et à surveiller leur patrimoine. J’avais déjà envoyé ce document une semaine plus tôt, sans effet, mais lui aussi a pu être intercepté. Il est clair que dans cette affaire, tout est biaisé et tordu.
L’après-midi du 1er décembre, en allant à Garches, j’ai été escortée par des asiatiques (ça m’est aussi arrivé hier, et antérieurement) qui se relayaient, jusqu’au bus final. Je suis arrivée à la clinique à 15h15, ce que je pourrais prouver, après avoir laissé la clé dans la boîte aux lettres du gardien, mais sans pouvoir prévenir personne car mon téléphone mobile était tombé dans l’un des paquets confectionnés pour mon départ, je ne l’avais plus sur moi. Quand la mandataire de justice est arrivée chez mes parents avec ma soeur à 15h30, pour récupérer des effets et des objets appartenant à mes parents avant leur départ, mon téléphone mobile ne répondait pas. Il eut été aisé de m’appeler à la clinique où on pouvait deviner que j’étais, tant il paraissait évident que j’irais dire au-revoir à mes parents avant leur départ.
Le gardien était en retard. Au lieu de demander au syndic, avec qui la mandataire a été en contact pour l’affaire des tuyaux d’eau de novembre, de regarder dans la loge s’il y avait la clé, elle a choisi de faire sauter la serrure de sécurité 6 points de mes parents… Ce qui a permis de trouver une excuse pour me mettre dehors sans clé, puisque ma bévue de la perte du téléphone ne lui avait pas permis d’entrer sur le champ. Le gardien est revenu une heure après, quand tout était fini! Coût pour mes parents: 2800€, ce qui sent la somme symbolique car 2800= 2 x2 x 7x 10 x 10, et que, pour avoir eu un problème similaire de serrure le dimanche soir où mes parents étaient enfermés chez eux en septembre ou octobre, quand la mandataire ne m’avait pas donné la clé après avoir changé leur serrure, le serrurier envoyé par les pompiers avait avancé une estimation à 1500€ de l’opération de perçage de la serrure. Il s’agissait d’un dimanche en soirée, impossible de penser qu’un mardi dans l’après-midi (ce 1er décembre) cela n’aurait pas coûté… moins cher.
Quand je suis revenue de Garches vers 18h, la mandataire de justice était toujours dans l’appartement de mes parents dont la porte arborait un trou béant à l’emplacement de la serrure, et m’a imposé de plier bagage sur-le-champ, dès que le serrurier aurait posé la nouvelle serrure dont elle seule aurait la clé. Elle ajouta que je l’avais « certainement fait exprès » (ceci pour montrer la haute estime dans laquelle je suis tenue). J’ai emporté ce que j’ai pu, et mis le reste à la cave provisoirement, sorti quelques plantes pour qu’elles ne meurent pas. La chambre dans laquelle j’étais chez mes parents est restée remplie d’affaires m’appartenant que je n’ai pu emporter, et auxquelles je n’ai plus accès, la mandataire ayant exigé que je prenne rendez-vous avec elle pour qu’elle vienne en personne m’ouvrir la porte et « surveiller » ce que j’emporte (j’ai commis quels larcins précédemment pour qu’on me fasse subir ça???)
N’ayant pas de place dans mon studio, les deux premiers convois de retour ont suffit à saturer l’espace. Cependant, comme on m’a demandé de « laisser la porte de la chambre ouverte afin que le commissaire-priseur puisse y entrer » (ah, ce n’est plus un huissier?), quoique je ne voie pas très bien ce qu’il va pouvoir « priser », il n’y a qu’une armoire et un canapé usagés à mes parents, des petits meubles et un piano d’étude, le reste est à moi. A moins que l’on prise aussi ce qui m’appartient, que l’on fouille dans les cartons et la cantine que j’y ai laissés, ce qui ne me surprendrait absolument pas, car c’est déjà arrivé, c’est là qu’on m’a volé deux disques durs, à l’intérieur de cette chambre, et expliquerait tout à fait mon éviction de cet appartement. De même que la suppression de la serrure permet de faire disparaître ce qui restait des changements de serrures successifs de l’été, que j’ai payés, cher, et dont systématiquement la clé était reproduite, permettant à des tiers d’entrer. Coïncidence: j’ai demandé officiellement hier à la mandataire de justice d’appliquer le programme prévu de récupération de mes affaires dans l’appartement de mes parents, qu’elle a elle-même fixé, et elle ne me répond pas. Aurait-on l’intention, après m’avoir spoliée de mes affaires pendant quinze jours, de m’en spolier définitivement?
Le 2 décembre, devant la cave, comme j’avais changé le cadenas suite au vol des clés (et du portefeuille) de mon père à la clinique, j’ai retrouvé une épingle à cheveux tordue, probablement un bidule destiné à ouvrir le nouveau cadenas… Vendredi dernier 11 décembre, j’ai pu parler à mon père environ 5 minutes. Depuis, c’est impossible, le numéro de téléphone fixe que m’a donné ma soeur pour appeler mes parents sonne constamment dans le vide, avec le message que le répondeur de ce numéro n’est pas accessible actuellement.
PS: confirmation par courriel pendant que j’écrivais cet article, mes frère et soeur, la mandataire et le commissaire-priseur ont bien procédé à l’inventaire des biens de mes parents et de quelques biens à moi dans l’appartement de mes parents, sans m’en avertir, le 9 décembre dernier. Ca ne correspond pas avec ce que la mandataire de justice m’avait dit oralement le 1er décembre, à savoir que mon frère serait à Paris à partir du 11 décembre, et qu’il y aurait une réunion de la fratrie pour savoir ce que l’on ferait des possessions de mes parents. Tout a été court-circuité, pourquoi et au bénéfice de qui? L’effet premier tour des régionales, peut-être?