Jeudi, on nous a annoncé dans les médias un plan de lutte national contre la maladie de Lyme. Constatant que les associations dont je fais partie ne nous en avaient pas informés, et le caractère ambigu des informations relayées par les journalistes (on prend les mêmes acteurs qui pataugent depuis des années et on recommence), j’ai lu l’article du Monde, et réagi. Mes premières réactions ont été censurées, puis comme je les ai réitérées, publiées. Je m’inquiétais d’un possible serrage de vis des malades de Lyme pour les faire taire.
Apparemment j’avais raison, puisque aujourd’hui, sur le même article du Monde, la possibilité de réagir m’a été ôtée (mon accès à ce journal en ligne, auquel je suis abonnée depuis des années est bidouillé ad libitum par des bidouilleurs professionnels aux ordres d’on ne sait qui), encore un grand témoignage de la démocratie qui règne dans ce pays. Camarades malades de Lyme, souhaitez que ce plan ne voie pas le jour avant le départ de ce gouvernement, sinon ça risque d’être encore plus gratiné que le consensus bidon de 2006, établi sans nos témoignages.