Jamais je n’ai trouvé le franchissement de la Garonne par le Pont de Pierre aussi long. On entendait le fleuve mais impossible de le voir sauf en se penchant franchement : il avait créé un de ces brouillards qui avalent littéralement le paysage.
Quant à voir le Bélem … En ayant les yeux collés dessus, on le distinguait à peine.
Ce fut donc un jour bizarre, sans ville à regarder mais dans laquelle on pouvait néanmoins déambuler. Il y avait le son des voitures, des bus, des pompiers, de la police, mais l’image surgissait au dernier moment et s’effaçait aussitôt. Le passant moyen semblait flotter.
Photos : Bordeaux, 15/12/16