Le rouge-gorge est un oiseau charmant et familier, mais le pauvre petit piaf ne semble pas bien doué, du moins celui qui séjourne dans mon jardin. C’est lui qui, régulièrement, se balance de toutes ses forces contre les vitres, répétant l’action ad libitum, sans comprendre que la vitre reste définitivement un obstacle. C’est lui aussi qui volette autour des boules de tambouille pour piafs sans parvenir à y attraper la moindre graine. Mésanges et moineaux y bâfrent allègrement, tandis que le pauvre rouge-gorge se contente des miettes tombées à terre. Hier, enfin, il a réussi à agripper le filet enserrant la pitance avec ses petites pattes. A lui l’orgie et la bombance !