L’année s’achève mais si cela ne tenait qu’à moi, je freinerais tant et plus pour ne pas entrer en 2017.
Cette année m’a semblé particulièrement gratinée en évènements macabres, mauvaise nouvelles en tout genre, catastrophes de toutes sortes. Entre les attentats terroristes chez nous, les combats armés là-bas au Moyen-Orient, les catastrophes écologiques, les décès d’artistes qui m’avaient accompagné toute ma vie… Je ne sais pas trop ce que les archivistes vont conserver comme bonnes nouvelles ; peut-être des résultats sportifs ? Ca ne fait pas lourd dans la balance.
Or, comme chaque année me paraît pire que la précédente, je ne me sens pas un entrain bondissant pour passer le cap du 31 décembre. Un peu comme le type pas très sportif, ni très bon nageur, au bord de la planche du plongeoir, celle qui est la plus haute. Quand les douze coups de minuit vont sonner samedi soir, ne vous étonnez pas si j’affiche un sourire un peu crispé, cramponné à ma coupe de champagne.