Questions d’actualité

Chapitre 1

Résister au mal

Au risque de déplaire aux pacifistes, aux alter-mondialistes utiles et inutiles, au génial écrivain Léon Tolstoï, prophète inspiré de la non-résistance au mal, aux philosophes influencés par les religions orientales, par Gandhi, le Boudhisme, l’histoire se répète et démontre que seules les sociétés capables de résister au mal, à l’oppression, à la barbarie et à la tyrannie survivent en sauvant l’essentiel, c’est à dire leur liberté et leur âme par leur seule volonté d’exister!
Les régimes défaillants s’écroulent comme un fruit mûr, jetés dans les poubelles de l’histoire, c’est une lente agonie que rien ne peut arrêter, quand les forces vives s’amenuisent la fin arrive vite, ainsi passent et disparaissent dans le néant les empires, les royaumes, les états, les républiques, tous balayés de la surface de la terre, faut-il les regretter et se lamenter en de vaines palinodies quand l’ennemi est à nos portes, convient-il de pleurnicher autour d’une bougie commémorative, cela semble bien inutile, car cela ne sert à rien!
Je suis… avant tout… un citoyen libre, vivant dans un pays libre et j’aspire à le rester, la solidarité larmoyante des baudruches ne conduit qu’à l’enfer des larmes et à la soumission des pleutres!
Le citoyen réel refuse la veulerie et l’hypocrisie d’une classe dirigeante fondée sur le virtuel, véritable escroquerie et phénomène de mode, c’est très tendance affirment les ânes de la caste, l’oligarchie des imposteurs, irresponsable et corrompue, disons adieu aux moulins à vent de l’illusion et de la démagogie obscure: une tête bien faite et un jugement sain dans un corps sain nous séparent du cloaque médiatique de la propagande distillée par une parodie de régime!
Toute guerre en soi scandaleuse, non souhaitable, reste une épreuve insupportable, une violence qui insulte le bon sens et l’entendement humain, on ne peut glorifier sans risque de perdre son âme toute atteinte à la vie d’autrui, la violence, les massacres de populations ne peuvent être justifiés!
Les bons jésuites socialistes tentent de démontrer main sur le coeur que ce qui est bon à Mossoul est inacceptable et criminel à Alep ce qui nous semble extravagant et funeste et ridiculise notre diplomatie, « ils font du bon boulot » nous dit Tartuffe sans rire, peut-on à ce point faire preuve d’autant de mépris à l’égard d’un peuple si héroïque pour des raisons de basse idéologie!
Envers d’un tableau peu réjouissant: comment remédier aux massacres, aux génocides perpétrés par des barbares revanchards avides de meurtre qui profitent des faiblesses d’une démocratie lâche et soumise en apparence au diktat de la bienpensance, cette peste hypocrite qui craint plus que son ombre les excès de la vérité et par son attitude ondoyante encourage les méfaits des brutes!
On ne lutte pas contre les ténébres par la soumission bêlante, toute révolte d’esprits rendus esclaves est d’avance vouée à l’échec. Les moutons de panurge sont conduits à l’abattoir et quand le troupeau devance les désirs des bourreaux la fin de toute civilisation des lumières est proche!
Les exemples ne manquent pas qui prouvent que seule la résistance permet d’échapper au destin tragique que le mal réserve aux esclaves! Les juifs resistants parqués dans les camps de concentration des tortionnaires nazis ont parfois pu survivre grace à leur force d’âme, les détenus du Goulag soviétique étaient à la même enseigne et s’abaisser à collaborer conduisait à une mort certaine, seuls ont survécu les courageux et les intrépides!
Pourquoi laisser triompher à si bon compte les obscurantistes et les fanatiques d’une religion moyenâgeuse fondée sur la cruauté et l’intolérance qui sème la mort et l’esclavage: le fanatisme obéit à ses démons et se nourrit du sang et de la démesure, l’extrémisme échappe aux limites, au confinement de la raison, aux barrières du bon sens et de l’humanité pour se laisser guider par l’instinct et l’aveuglement de la bête!
Des discours mensongers offerts des deux côtés au peuple souverain: quelle ironie (désinformation, collaboration, stratégie d’évitement des problèmes ou même populisme de droite comme de gauche) ne changeront rien à l’affaire.
Pour discuter encore faut-il être deux, l’interlocuteur raisonnable ne peut rien face à la haine, au refus, à la rébellion ouverte contre l’autorité et la loi, la même pour tous, l’équilibre fragile se rompt au détriment du faible, du laissé pour compte!
Suivent les désordres institutionnels, l’anarchie, la violence arbitraires, la loi du plus fort et la dictature qui sonnent le glas de la démocratie et d’un état de droit civilisé!
Un seul choix s’impose au citoyen, le sacrifice raisonné, celui de résister de toutes ses forces au mal, au mensonge, à la violence!
A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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