Magazine Journal intime

Canard à l'oseille

Publié le 23 juin 2008 par Lephauste

Vous connaissez ce jeu de fêtes foraines ? le maître du stand en échange d'une pièce vous fournit un maillet et le jeu consiste à taper à tours de bras sur des têtes qui apparaissent tels des guignols à ressort. Et sboïnng ! Sboïnng ! Vous connaissez bien sûr !?

Le bloog parfois ressemble à ça ! On en prend un pour cogner sur les autres ! L'effet recherché ? Aucun. En rechercher un serait aussi vaniteux que peut l'être un journaliste de Libération qui chaque soir à côté de son verre à dents, de son ail faune frelaté de l'haleine, trempe le "j'accuse" de Zola dans l'alka seltzer. On pense tout de même que la conscience même si elle est devenue une vieille salope relookée au vernis réaliste... soyons réalistes, il n'y a pas dans ce pays de travail pour tous les damnés de la terre ... Il n'y a pas dans ce pays de travail pour ceux qui n'ont pas l'ambition de faire trimer les autres... Pourrait de temps en temps soulever une paupière lourde de fard et s'émouvoir de tous ces "néo juifs" que la république, une et in(divi)sible séquestre au mépris de ces droits de l'homme qu'un jour elle a eut le malheur de lâcher à la face du monde comme une flatulence pleine d'emphase bourgeoise et acide comme une remontée gastrique d'après le banquet démocrate.

Voilà ce que ce bloog chantourne parfois ! Des réveillez vous ! de châtré. Des mines horrifiées devant l'ignoble discours des tenant du titre. Mais rien qui vaille ! Mais rien qui fasse ! Mais rien qui soit acte ! Mais tout qui sonne comme bonne girouette accrochée au toit et chagrine la rouille de la citoyenneté qui tombe en quenouille. File, file poète ! Ton chant fait sourire et soupirs et bras ballant au dessus des précipices; Ton chant reste dans le convenable comme il l'est d'enchrister des enfants sous le prétexte que mourir de faim dans un pays riche vaut mieux du point de vue des obsèques que de finir sur un charnier d'Extrème Orient où d'Afrique, le ventre gonflé de théories inflationnistes et dans les yeux la flamme olympique des champs de pétrole irakien.

Nous sommes gouvernés par des assassins et en tant que leurs électeurs, assassins nous même qui plaçons nos enfants dans des écoles privées du soin de connaître l'autre. L'autre ? Quel autre ? Il n'est d'humain sur cette terre que blanc et rose en hivers et légerement hâlé en été et roulant carosse avec comme me disait une amie hiers, ce sentiment d'invincibilité propre aux cons pas vu que leur système métrique pa 


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