Titre gravure Écriture libre - Monotypes et collage – Annick Chenu
Longtemps je suis restée derrière la vitre opaque, happée par le bleu de la mer que je devinais plus que je ne voyais vraiment… Le voilage déchiré laissait penser qu’un jour la fenêtre avait été joliment mise en valeur. J’aurais aimé connaître les gens qui y avaient vécu et leur ressenti face à un tel cadre. Qu’avait été leur vie ? La poignée, rouillée par le temps et les embruns résistait à mes tentatives d’ouverture. J’ai alors tracé du bout de mes doigts de longues lignes pour permettre à la lumière de pénétrer dans la pièce.
Il y avait une vie à redonner à cette maison abandonnée…
Texte © Marie-Laure Bigand
Texte écrit dans le cadre de l’exposition d’Annick Chenu « Empreintes de femmes » qui aura lieu du 24 avril au 24 mai 2017 à la bibliothèque des Dames Gilles àVauréal (95)
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