Il y a quelques années, du temps où les éditeurs m'envoyaient encore des livres pour que je les chronique, j'avais détesté, mais alors détesté, le 1er polar/thriller de Sara Gran.
C'était une histoire bien foutue mais mécanique, avec des embryons de personnages à peine collés sur des ressorts dramatiques visibles à l'oeil nu. Un scénario avec poutres apparentes, si j'ose dire – expression qui s'appliquait à pas mal de titres que les éditions Sonatine m'envoyaient en promettant invariablement un chef d’œuvre absolu.
Et puis l'an dernier, au hasard des allées du Salon du livre, je suis tombé sur une jeune éditrice,…