Peut-être que certaines ne connaîtront pas ce passage, c’est tout le mal qu’on leur souhaite et d’autres, malheureusement, passeront par cette étape. Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles : être au chômage, ça peut être positif si on s’y prend bien. Mais si !
Cas #1 : La démission.
C’est un choix difficile à faire mais il doit être mûrement réfléchi (normalement) ou alors fait sur un énorme coup de tête (et là on ne pourra que plaider l’aliénation ou un projet dingue de tour du monde).
Avec le baratin de la crise où l’on est tous concernés [sauf ceux qui nous ont mis dedans], on ne peut pas se permettre de quitter son boulot sans avoir quelque chose de sûr pour assurer ses arrières.
NB : on porte ses c*** parce qu’on a eu le courage de dire merde à son boss et ça, ça doit être souligner.
Cas #2 : L’abandon de poste.
On ne va pas se mentir, faire ça c’est (très) moche. À ne faire qu’en dernier recours surtout si la rupture conventionnelle que vous avez demandé a été refusée ! (Demandez-la, ça ne coûte qu’un recommandé).
Mais là, pour le coup, on n’est plus la fille courageuse qui en a mais la lâche qui n’assume pas ses responsabilités.
Cas #3 : Licenciement économique.
On pense être à l’abri en venant travailler tous les matins et du jour au lendemain, vous êtes convoqué dans le bureau du chef, et paf, vous faites partie de la première vague de licenciement dans la boite. On vous a remercié pour l’excellent travail que vous avez accompli durant toutes ces années et qu’on allait vous regrettez mais même si ça fait chaud au cœur, le conseil a voté et leur sentence est irrévocable donc il faut aller de l’avant.
Quel que soit le cas, il y a toujours un même plan qui se dessine avec un délai plus ou moins court pour chaque phase :
Phase #1 : Le contre coup.
Le réveil de demain matin, on en plus besoin. Bonne nouvelle, on a 13 heures de sommeil à rattraper entre les apéros avec les potes, le dernier film de Ben Affleck, ou moins glamour, tous les dossiers de dernière minute qui vous en avaient pris 230 de plus.
Phase #2 : Ne pas tomber du côté obscur de la loque…
Attention, on a pas dit « vacances » !
Fini le stress de rater son bus, son RER ou même les embouteillages, alors on respire un bon coup, il sera bien assez tôt pour y repenser !
On programme son réveil à 10h et on prend le temps d’un VRAI petit dej (fini le petit dej dans les transports !)
Pourquoi ne pas utiliser ce temps libre pour reprendre ce que vous faisiez que le week-end ?
- Terminer le livre qui traîne sur votre table de nuit…
- La salle de sport vers 10h30, ça ne serait pas beaucoup moins fréquenté par hasard…
- Trier et ranger vos produits de beauté / votre dressing ?
Phase #3 : Retour dans l’arène
Les cernes sous vos yeux sont beaucoup moins visibles depuis la fin de la phase 1 et on n’a pas sombré lors de la phase 2 : Rien que pour ça, félicitez-vous, c’est un grand pas !
Et puis même si vous avez rattrapé tout le retard de votre série préférée, personne ne vous en aurait voulu !
Tout est en ordre, les choses sérieuses peuvent commencer : il vous faut un nouveau job !
Les démarches ne seront pas les mêmes si on postule pour un poste de boucher ou pour un poste de chargé de recrutement. Certains devront privilégier le porte à porte avec (au moins) une ramette de CV et lettre de motivation et d’autres devront parcourir tous les sites d’emplois pour envoyer leur candidature par mail.
(Si toi aussi tu as déjà envoyé une candidature sans pièce jointe, like l’article ! #TeamOups)
Il y a d’autres façons de trouver du travail qui peuvent déboucher sur de belles opportunités.
✓ Les agences d’intérim
Il est vrai que les missions d’intérim sont souvent liées à des périodes d’activité plus intense pour l’entreprise qui en fait la demande mais donnez le meilleur de vous même, c’est la manière la plus simple de vous faire remarquer pour que l’on est envie de retravailler avec vous. Plutôt que de vous reproposer une mission d’intérim, le responsable pourrait d’abord envisager un CDD puis un CDI, pourquoi pas ?
✓ Le réseau
A ne pas confondre avec le piston: vous voulez être celle qu’on embauche pour ses compétences ou être un service que l’on rend à quelqu’un.
Dire que l’on est au chômage n’est pas une honte.
Bien sûr, il y a différentes manières de présenter la chose mais si votre entourage est au courant cela vous ouvrira peut-être des chances supplémentaires de trouver un nouveau boulot. Si une personne entend parler que son oncle, beau-frère, voisin cherche un boucher, un coiffeur, une secrétaire, un chef de projet, etc.. c’est à VOUS qui le rapportera et passera votre CV !
➟ On a beaucoup plus confiance dans une personne qui est recommandée par son propre entourage qu’une candidature « anonyme », non ?
N’oubliez pas : vous n’êtes pas seule, ce sont des choses de la vie qui peuvent arriver.
Votre chéri, vos ami(e)s, vos parents sont là pour vous soutenir/ vous encourager/ vous aider dans cette étape de plus de votre parcours professionnel.
Love ♡
Mademoiselle Pujol.