Ils sont la défense et l'avenir de la France.
Par François Celier
Hier soir, le coeur de Paris fut livré aux flambeaux !
J'ai participé hier soir(NDLR: le 13 janvier 2017) à la manifestation de la Journée de la fierté parisienne, en tant que Conseiller National des Volontaires Pour la France. Vu l'état d'anesthésie de Paris, cette manifestation fut à mes yeux de vieux patriote, un baume au coeur.
Plus de 600 personnes, jeunes à 90%, brandissaient banderoles et flambeaux, signifiant aux parisiens ébahis leur attachement enthousiaste des valeurs de hardiesse et de foi, en l'honneur de l'héroïque Sainte Geneviève, réelle big boss de Paris.
Placé en tête du cortège, j'ai pu constater l'étonnement respectueux des parisiens, des clients dans les terrasses des cafés et des restaurants sur notre passage.
L'intérêt pensif et méditatif des spectateurs anonymes, parisiens et autres, se lisait dans leurs yeux. Ils nous regardaient avec une sorte d'envie d'être aussi avec ces centaines de jeunes fougueux et fiers, revendiquant à pleine voix la souveraineté de Paris, face aux agressions invasives des islamistes, focalisées sur Daesh et ses hordes fanatiques d'assassins qui menacent d'attenter à Paris et à souiller l'honneur de la France des Lumières.
Cette association de Paris Fierté à laquelle je participais, défend et promeut le patrimoine français et l'identité parisienne, avec panache et courage. Je les approuvais tout-à-fait, de même que leurs arguments :
" Paris, ça n'est pas seulement une capitale de rang mondial.
Ça n'est pas seulement ce centre du pouvoir administratif et jacobin français.
Ça n'est pas seulement la première ville touristique du monde.
Paris, c'est un peuple.
Un peuple enraciné dans une histoire comme tant d'autres peuples de France et d'Europe.
Des gens naissent à Paris ; y vivent ; parfois toute leur vie.
Pour eux, Paris c'est le lieu de leur histoire personnelle reliée à celle d'un destin collectif.
A chaque coin de rue, chaque place, chaque fontaine, chaque pont, ils ont un souvenir. Leur histoire, ils la vivent.
Ils ne veulent pas la reléguer aux musées et aux fresques des salles municipales. Entre ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier, le lien de la mémoire demeure vivace.
Autant que les enfants de Bretagne, de Savoie, d'Alsace, de Castille, du Piémont, de Bavière, du Comté de Nice, ils se souviennent. "
Avec mon respect de patriote français et de pasteur affranchis, que Dieu bénisse tous ces centaines de jeunes gens,
parmi d'innombrables autres semblables de leur génération.
Ils sont la défense et l'avenir de la France.
François CELIER
Pasteur iconoclaste
Conseiller National de pilotage
Chargé des Relations Internationales des " Volontaires pour la France "
Citoyen français et ancien combattant.
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n'engage que son auteur ***
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Du même auteur: Des légions de l'enfer sont dans nos murs
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