toi qui n'es plus cher,
que tous ces univers,
que j'ai fait en chimères !
Je t'y envoie paître,
l'essence de ton être,
survivre à ton sort
et craindre la mort !
Je t'abandonne,
comme une éponge
qu'épuisé, l'on jette
quand le rêve s'arrête !
Je te livre à toi-même,
à ton égal cannibale,
et à ton fardeau fatal,
fait d'envie et de morale !
Fils, je m'en vais,
là où guère je n'aurai
à répondre de mes actes,
de t'avoir fait si laid !
A défaut de te tuer,
je te laisse la terre,
et les clés du ciel ...
et la guerre fera le reste !