Le chardonneret

Publié le 27 janvier 2017 par Sambuca

Inutile de présenter cet adorable petit lutin, tout le monde le reconnait immédiatement à son costume un peu bariolé. Joyeux, vif, il a été mis en danger pour deux raisons. L’utilisation de pesticides et d’herbicides, le « nettoyage » excessif des milieux naturels, ont fortement diminué sa ressource alimentaire principale, le chardon et d’autres têtes de graines piquantes qu’il n’a pas peur d’affronter pour y chiper leurs graines. L’autre raison, c’est sa capture pour écouter son chant dans une cage, éventuellement après croisement avec un canari. J’ai bien connu cette frénésie des captures quand j’étais enfant. Même mes frères, plus jeunes que moi, s’y étaient mis avec de la glue mais cela n’a pas duré longtemps, j’ai aussitôt libéré le petit ange et expliqué qu’un oiseau est un symbole de liberté, et qu’on ressent plus de plaisir à l’entendre chanter sur une branche. Pourtant, bien que l’oiseau soit protégé avec risque de prison, non pour l’oiseau mais pour son tortionnaire, il semble que le nombre de captures soit en augmentation.

C’est dire la joie que j’ai ressentie cette année à le voir en très forte augmentation sur mes mangeoires. Il est même plus abondant que les mésanges certains jours. Pas un instant dans la journée sans voir un ou plusieurs chardonnerets sur les tours à tournesol. Et, contrairement aux autres qui prennent une graine et l'emportent, il consomme sur place restant jusqu'à 10 min devant l'ouverture;

Depuis hier il est dérangé par le trop grand nombre d’étourneaux. Deux ou trois étourneaux, ça se chamaille mais sans gêner les petits oiseaux. Mais quand ils sont trop nombreux, le bruit et l’agitation font fuir tous les autres. Hier il y  avait une véritable meute où seul un merle osait s’y mêler :

Là, c’est au sol, mais il y en avait autant dans la végétation derrière, en haut sur la grille, et au-dessus dans les branches. Je vais déplacer loin des cacahuètes et tournesol les plaques et cylindres de graisse qui les attirent.

Inutile de présenter cet adorable petit lutin, tout le monde le reconnait immédiatement à son costume un peu bariolé. Joyeux, vif, il a été mis en danger pour deux raisons. L’utilisation de pesticides et d’herbicides, le « nettoyage » excessif des milieux naturels, ont fortement diminué sa ressource alimentaire principale, le chardon et d’autres têtes de graines piquantes qu’il n’a pas peur d’affronter pour y chiper leurs graines. L’autre raison, c’est sa capture pour écouter son chant dans une cage, éventuellement après croisement avec un canari. J’ai bien connu cette frénésie des captures quand j’étais enfant. Même mes frères, plus jeunes que moi, s’y étaient mis avec de la glue mais cela n’a pas duré longtemps, j’ai aussitôt libéré le petit ange et expliqué qu’un oiseau est un symbole de liberté, et qu’on ressent plus de plaisir à l’entendre chanter sur une branche. Pourtant, bien que l’oiseau soit protégé avec risque de prison, non pour l’oiseau mais pour son tortionnaire, il semble que le nombre de captures soit en augmentation.

C’est dire la joie que j’ai ressentie cette année à le voir en très forte augmentation sur mes mangeoires. Il est même plus abondant que les mésanges certains jours. Pas un instant dans la journée sans voir un ou plusieurs chardonnerets sur les tours à tournesol. Et, contrairement aux autres qui prennent une graine et l'emportent, il consomme sur place restant jusqu'à 10 min devant l'ouverture;

Depuis hier il est dérangé par le trop grand nombre d’étourneaux. Deux ou trois étourneaux, ça se chamaille mais sans gêner les petits oiseaux. Mais quand ils sont trop nombreux, le bruit et l’agitation font fuir tous les autres. Hier il y  avait une véritable meute où seul un merle osait s’y mêler :

Là, c’est au sol, mais il y en avait autant dans la végétation derrière, en haut sur la grille, et au-dessus dans les branches. Je vais déplacer loin des cacahuètes et tournesol les plaques et cylindres de graisse qui les attirent.