Tous les enfants ont à un moment ou à un autre mis en couleurs des cahiers de coloriage. Le premier livre à colorier a été, semble-t-il, publié en 1879 sous le titre The little folks par les frères MacLoughlin.
En 1961 est publié The executive colouring book qui peut être considéré comme le premier livre de coloriage pour adultes. Il a un caractère politique, polémiste. L’année 1975 voit la publication par la militante féministe Tee Corinne de Cunt coloring book.
Il faut attendre 2012 pour que se développe en France la diffusion du livre de coloriage pour adultes et autres mandalas et dès 2014 aux Usa. Voici une sélection des meilleures ventes en France et aux Etats Unis. Notamment ceux de l’écossaise Johanna Basford Les éditeurs présentent ces ouvrages comme ayant un pouvoir de détente, d’anti-stress. Ils permettraient de développer la créativité, d’améliorer la coordination œil/mai, de prendre son temps et de permettre un retour à l’enfance.
Le coloriage a sans doute une action apaisante. Mais, de mon point de vue, ce n’est pas une pratique artistique. Et il ne développe pas la créativité. Ce n’est pas non plus selon certains spécialiste de l’Art-thérapie.
N’empêche que c’est un succès commercial pour les librairies de France comme des États-Unis. Il faudra attendre un peu pour savoir si cet engouement est durable ou s’il s’agissait d’un effet de mode