J'écrivais ceci le 27 janvier, sur Histoires de chats, et j'y repense souvent : tout se passe comme si l'attracteur étrange se servait de tous les réseaux à disposition, donc internet et les réseaux sociaux également, les utilisant comme vecteurs de ses collisions. J'en ai constaté déjà plusieurs exemples sans toujours songer à en enregistrer une trace. Mais c'est ce que je pense faire maintenant de façon plus systématique. Dernier en date : la publication hier sur FB de l'article #28. Le fil d'actualité contenait juste en dessous un statut de France Culture traitant aussi de l'histoire de Paris :
Je suis resté scotché par la première ligne - C'est loin le quartier de Ménilmuche ! Surtout quand on "crèche" du côté des Ecoles (...) - car le matin même en rectifiant une partie de la fiction brève du 5 février 1967, où entre en scène le cinquième personnage de l'histoire, l'inspecteur Edmond Lagneau, j'avais écrit précisément ceci :
Si l’on pardonnait, même Bougrin, à Lagneau ses lubies ufologiques, c’est uniquement parce qu’il avait sur le versant opposé de sa personnalité un don réel pour l’investigation policière. Dans ce type d’enquête, il était l’homme le plus rationnel qui soit, l’Auguste Dupin de la section, le Sherlock Holmes de Ménilmuche (son quartier de naissance où il persistait à crécher, veillant de près sur son vieux papa, ancien anarcho-syndicaliste chez Renault). Sa vie se divisait en deux compartiments étanches, d’un côté la recherche maniaque des traces de l’étrange, de l’autre l’enquête patiente, obstinée et sagace autour des indices du crime. Et en ce moment, il avait fort à faire des deux côtés.
Aucune logique ne me conduisait nécessairement à faire "crécher" mon inspecteur à Ménilmuche (que j'aurais aussi bien pu désigner par son nom véritable, Ménilmontant).
Est-ce une malice posthume de Jacques Yonnet ? Si c'est le cas, eh bien, comme vous le disiez à chaque fin de chronique, à la bonne vôtre, Jacques !