réédition Babel noir, Actes sud, 1998, 370 pages
Mais cette impression de découverte fortuite, à retardement ? j'aurais oublié ? inquiétant !
Alors je me trouve des circonstances atténuantes... Jean-François Vilar n'a publié que 8 romans noirs entre 1981 et 1997, s'est arrêté d'écrire et est mort avant ses 70 ans en 2014.
Rien que des mauvaises raisons pour l'avoir oublié ou pas connu. Surtout avec ces beaux titres mémorables (C'est toujours les autres qui meurent, 1989 ; Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués, 1997).
Bastille tango, c'est l'année 86 (l'histoire se déroule pendant l'hiver 84-85) : dernière piètre excuse, j'étais en plein dans l'ère maison-boulot-poupons-biberons, et n'avais guère de temps pour lire.
“ Le roman noir, parce que c'est la crise, se joue dans un état d'urgence. Il parle du monde, maintenant.
Et le monde va vite. Tant pis si nous sommes fatigués. ”
Jean-François Vilar (1947-2014)