« Je ne me rendrai pas ! » s’est exclamé le forcené de Sablé-sur-Sarthe.
On peut ne pas être d’accord avec le projet politique de François Fillon mais accordons-lui le mérite d’avoir l’envergure d’un présidentiable. Du moins, ça c’était avant, avant que les ennuis judiciaires ne le frappent de plein fouet. Depuis que la Justice est à ses basques, le psycho-rigide Fillon perd les pédales chaque jour un peu plus, à la plus grande surprise de tous ; un peu comme dans ces films de SF quand l’extraterrestre apparait après s’être débarrassé du corps de l’humain qu’il habitait. Au secours !
Voilà un homme qui se voulait irréprochable mais qui semble – la justice le dira, pour l’instant rien n’est complètement avéré - ne pas l’être autant qu’il s’en vantait. Voilà un homme qui clamait haut et fort au micro de Roger Bourdin sur RMC, se retirer de la course à l’Elysée s’il était mis en examen et qui maintenant revient sur sa parole en déclarant qu’il n’en a rien à battre (ce sont mes mots, mais le sens est là) de la Justice et de la Police. Quel bel exemple, pour un homme qui se destine aux plus hautes marches de l’Etat que de renier les fondements de la république. Etonnez-vous après que les petits malfrats de banlieue se déchainent !
Si j’avais le cœur à rire, je m’amuserais de la demande de report de la présidentielle demandée par certains députés LR : eux qui voulaient se débarrasser de François Hollande au plus vite, éventuellement avant la fin de son mandat, voilà que maintenant ils réclament du rab’.
Quelle époque ! Quel monde de dingues !