Vient un moment où la distribution s’arrête. Il faut être réaliste. Nourrir les oiseaux durant l’hiver c’est bien, c’est même recommandé mais il faut aussi savoir dire stop. Ce ne serait pas leur rendre service que de mettre à disposition graines et nourritures diverses toute l’année, ils en perdraient le sens de l’effort qui seul peut garantir leur survie.
Car je les vois bien, même en plein été, les mésanges viennent de temps à autre jeter un œil dans la mangeoire qui reste en permanence sur mon balcon ; l’air de rien, comme ça en passant, elles vérifient qu’une graine ou deux ne trainent pas au fond du réceptacle. On ne sait jamais.
Cette année, tout s’enchaine à la perfection, le gros sac de graines de tournesol est vide depuis hier. J’ai distribué mon dernier casse-croûte. Car je n’ai pas l’intention d’en racheter avant l’hiver prochain. D’ailleurs le printemps est proche désormais, les moineaux vont devoir se débrouiller tout seuls, le menu n’en sera que plus riche et plus frais.
Je fais cela pour leur bien. Qui aime bien, châtie bien. De toute manière les petites bestioles à plumes savent très bien que le couvert sera remis quand les premiers frimas seront de retour. Elles ont leurs habitudes chez moi. A bientôt.