Quelques femmes parmi beaucoup d’autres qui ont marqué l’Histoire au XXe siècle.
Le 1er décembre 1900, une loi française autorise les femmes à exercer la profession d’avocat.
En 1897, Jeanne Chauvin, pourvue de tous les diplômes requis, n’avait pas eu le droit de prêter serment
devant la Cour d’Appel de Paris.
Au XXIe siècle, les avocates représenteront près de la moitié des effectifs.
Le 16 avril 1912, l’Américaine Harriet Quimby devient la première femme pilote à traverser la Manche
à bord d’un monoplan Blériot à moteur Gnome.
Quelques mois plus tard, elle fera une chute mortelle lors du meeting aérien de Harvard-Boston.
Le 29 avril 1945, les femmes françaises participent pour élire leur maire lors des élections municipales.
L’ordonnance du 5 octobre 1944 leur avait accordé le droit de vote.
Elles le mettent en pratique pour la première fois de l’histoire de France.
Le suffrage universel prend tout son sens.
Le 16 mai 1975, 22 ans après l’exploit de Edmund Hillary et Tenzing Norgay, la japonaise Junko Tabei,
36 ans, est la première femme à vaincre l’Everest.
Le « Toit du monde » situé dans l’Himalaya à la frontière du Népal et de la Chine, culmine à 8850 mètres.
10 jours plus tard, c’est la Tibétaine Phantong qui réalisera l’exploit par le versant chinois.
Le 6 mars 1980, Marguerite Yourcenar est la première femme élue à l’Académie française.
A 76 ans, l’auteur des « Mémoires d’Adrien » et de « L’Oeuvre au noir » prend le fauteuil de Roger Caillois.
Son admission au côté des « sages » a provoqué une vive polémique parmi les académiciens.
Le 1er août 1980, Vigdis Finnbogadottir est élue à la présidence de la République d’Islande.
Elle est alors la première femme au monde à obtenir ce titre au suffrage universel.
Bien qu’elle ne détienne aucune responsabilité politique, elle donne à son pays une image novatrice
et positive. Réelue en 1984, 1988 et 1992, elle ne se présentera pas une nouvelle fois en 1996,
laissant la place à Olafur Ragnar Grimsson.