Carduelis carduelis

Publié le 19 mars 2017 par Sambuca

Cet adorable petit oiseau, multicolore, joyeux et excellent chanteur est en grand danger en Europe, il a presque disparu dans certaines régions d’Afrique du Nord. La cause principale, c’est son braconnage. Des dizaines de milliers d’oiseaux seraient capturés chaque année et de la façon la plus cruelle qui soit, à la glu qui oblige souvent à les mutiler pour les en dégager. Il est totalement protégé en Europe mais les peines, amendes et prison, sont insuffisantes pour être dissuasives. Pensez qu’un gramme de chardonneret rapporte autant qu’un gramme de cannabis mais les peines pour le cannabis sont plus lourdes. Un chardonneret se vend en moyenne 150 € et jusqu’à 1000 € pour un chardonneret à gorge blanche.

Jusqu’à présent j’avais la visite d’un petit nombre de chardonnerets, peu de jours en hiver. Pas étonnant vu sa raréfaction et l’absence des graines qui l’intéressent alentours car il est essentiellement granivore : béton au nord de mon jardin avec la nouvelle cité de style HLM horizontal, jardins trop bien entretenus dans les autres directions et plus loin le forêt domaniale dense à peine traversée d’une route aux bordures bien tondues.

Tout a changé cet hiver, d’abord quelques chardonnerets puis de plus en plus nombreux. Maintenant c’est l’affluence. A toute heure du jour, il y en a au moins trois et même jusqu’à 6 en même temps sur les deux petites tours de graines de tournesol. Et il y a une autre tour de l’autre côté de la maison qui est vidée en une seule journée. Ils ne sont absent que lorsqu’un chat apparait mais reviennent vite après son départ :

J’ai supprimé toutes les installations de nourrissage mais je ne peux me décider à supprimer ces tours de tournesol étant donné leur fréquentation de plus en plus intense. En les nourrissant cet hiver, j’ai signé une sorte de contrat moral. En mars ils ont déjà prévu l’installation de leurs nids, ils ont les grands arbres, particulièrement les érables qui leur conviennent pour cela. Mais ils ne peuvent trouver à proximité les plantes sauvages à graines qui leur sont nécessaires. Mon terrain est trop boisé pour que chardons, bardanes, astéracées s’y installent. Leur supprimer les graines de tournesol, ce serait peut-être les condamner à mort ou condamner leurs nichées.

J’ai acheté un grand sac de tournesol, je vais les nourrir tout l’été s’ils continuent à venir le consommer. Je n’en fais pas de complexe, de plus en plus de voix s’élèvent pour conseiller de poursuivre le nourrissage l’été dans les zones urbaines car les plantes sauvages y sont trop rares.

https://blog.zooplus.fr/2011/02/08/nourrir-les-oiseaux-sa...

Cet adorable petit oiseau, multicolore, joyeux et excellent chanteur est en grand danger en Europe, il a presque disparu dans certaines régions d’Afrique du Nord. La cause principale, c’est son braconnage. Des dizaines de milliers d’oiseaux seraient capturés chaque année et de la façon la plus cruelle qui soit, à la glu qui oblige souvent à les mutiler pour les en dégager. Il est totalement protégé en Europe mais les peines, amendes et prison, sont insuffisantes pour être dissuasives. Pensez qu’un gramme de chardonneret rapporte autant qu’un gramme de cannabis mais les peines pour le cannabis sont plus lourdes. Un chardonneret se vend en moyenne 150 € et jusqu’à 1000 € pour un chardonneret à gorge blanche.

Jusqu’à présent j’avais la visite d’un petit nombre de chardonnerets, peu de jours en hiver. Pas étonnant vu sa raréfaction et l’absence des graines qui l’intéressent alentours car il est essentiellement granivore : béton au nord de mon jardin avec la nouvelle cité de style HLM horizontal, jardins trop bien entretenus dans les autres directions et plus loin le forêt domaniale dense à peine traversée d’une route aux bordures bien tondues.

Tout a changé cet hiver, d’abord quelques chardonnerets puis de plus en plus nombreux. Maintenant c’est l’affluence. A toute heure du jour, il y en a au moins trois et même jusqu’à 6 en même temps sur les deux petites tours de graines de tournesol. Et il y a une autre tour de l’autre côté de la maison qui est vidée en une seule journée. Ils ne sont absent que lorsqu’un chat apparait mais reviennent vite après son départ :

J’ai supprimé toutes les installations de nourrissage mais je ne peux me décider à supprimer ces tours de tournesol étant donné leur fréquentation de plus en plus intense. En les nourrissant cet hiver, j’ai signé une sorte de contrat moral. En mars ils ont déjà prévu l’installation de leurs nids, ils ont les grands arbres, particulièrement les érables qui leur conviennent pour cela. Mais ils ne peuvent trouver à proximité les plantes sauvages à graines qui leur sont nécessaires. Mon terrain est trop boisé pour que chardons, bardanes, astéracées s’y installent. Leur supprimer les graines de tournesol, ce serait peut-être les condamner à mort ou condamner leurs nichées.

J’ai acheté un grand sac de tournesol, je vais les nourrir tout l’été s’ils continuent à venir le consommer. Je n’en fais pas de complexe, de plus en plus de voix s’élèvent pour conseiller de poursuivre le nourrissage l’été dans les zones urbaines car les plantes sauvages y sont trop rares.

https://blog.zooplus.fr/2011/02/08/nourrir-les-oiseaux-sa...