Emmanuel Macron n'est qu'une bulle médiatique fabriquée de toutes pièces par ce gouvernement socialiste, décidé à perdurer par tous les moyens.
Par Claude Picard
Épuisée d'avoir trop donné, éreintée par une succession d'innommables remèdes administrés à tort et à travers par des " experts autoproclamés ", la France, aujourd'hui malade, n'est assistée à son chevet, que par les plus fâcheux postulants à la magistrature suprême.
Véritables Diafoirus de la politique, tout aussi futiles et inconsistants que le personnage de la pièce de Molière, " Le Malade Imaginaire ", cette bande d'incapables prétend vouloir continuer à la soigner avec quelques placebos indigestes. Comme si notre pays avait encore besoin de ça !
Ces mondialistes et européistes honteux, sont rattrapés dans les sondages, par Emmanuel Macron, qui n'est qu'une bulle médiatique fabriquée de toutes pièces par ses propres soutiens : républicains à la petite semaine, centristes désorientés, sociaux traîtres, bobos et stars d'un showbiz compassionnel. Probablement téléguidé par l'Élysée, il est désigné, par toute la presse et tous les indisposés de la politique, comme le chef de la bande.
En tout cas, c'est, certainement, le pire de tous ; avec le toupet (assumé) d'être un libéral, un mondialiste et un européiste décomplexé.
Beau gosse, lisse comme une planche à savon, il intéresse beaucoup ses anciens amis, ministres socialistes, qui voient en lui le continuateur du " hollandisme ".
Il plaît, surtout, à tous ceux qui ne savent plus où ils habitent. Et qui ne veulent pas voir plus loin que le bout de leur nez, sans trop se poser de questions métaphysiques. Trop fatigués par leur propre fatuité !
Certes, ce Macron est un beau parleur, un bonimenteur de talent, qui sait vendre un discours creux ou plein de circonvolutions, mais qui n'a même pas le moindre antidote efficace à proposer. Son credo, celui qui a déjà échoué mille fois, reste toujours le même : encore plus de déréglementations, encore plus de libéralisme et encore plus d'Europe. Et, surtout, il exhorte, coûte que coûte, au maintien de l'euro, même si des économistes de renom, dont huit prix Nobel, assurent que la monnaie unique européenne est une hérésie et qu'elle est un frein à notre développement économique. Tous, suggèrent la sortie de la zone euro pour retrouver notre compétitivité. Mais notre Diafoirus en chef s'accroche à ce palliatif, ce rêve fou d'argent unificateur, car il croit que l'euro reste le symbole absolu de l'unité européenne. Pourtant, il sait très bien qu'une monnaie n'est qu'un outil d'ajustement par rapport à la politique économique d'un pays. Et, d'autre part, il sait que l'Europe, si elle le souhaite, peut garder une monnaie commune pour ses échanges commerciaux. Comme l'écu l'était en son temps. Où est le problème ?
À propos de l'Europe, la prochaine élection présidentielle devrait être l'occasion de remettre les pendules à l'heure.
Mais à part Marine Le Pen, la plus décidée et la plus radicale, et dans une moindre mesure, Nicolas Dupont-Aignan, ou encore, timidement, Jean-Luc Mélenchon, récemment converti, qui proposent une remise à plat des traités européens pour préparer une sortie de l'Union européenne, tous les autres candidats lui restent inféodés. Ils sont prêts à tout pour prolonger la survie de cette entité politique.
Mais, pour l'instant, ils ne nous offrent que des expédients à la Diafoirus, qui seront fatals à notre souveraineté. Tout au moins, à ce qu'il en reste...
Claude PICARD
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