Un sujet de billet bien racoleur, digne des conversations tenues au comptoir des bistrots. Ce n’est pas faux mais il n’empêche qu’à ce jour la comparaison est évidente, si l’on compare l’évolution du classement du Championnat de France de football avec celle des positions des principaux candidats à l’élection dans les sondages.
Commençons par le football, à la fin décembre, trois équipes se disputaient le titre, Monaco, Nice et le PSG, derrière c’était le pot au noir pour les accessits. Pour la présidentielles, Le Pen tenait la corde, talonnée par Fillon et Macron tandis que derrière c’était la bagarre.
Aujourd’hui, football ou élections, la situation se décante lentement mais sûrement. Pour le championnat, Nice décroché, devra se contenter d’une très belle troisième place, quant au titre, si Monaco a l’avantage théorique sur le PSG, rien n’est joué encore. Derrière, Lyon, Marseille, Bordeaux et pourquoi pas Saint-Etienne peuvent espérer la quatrième place…
Pour la présidentielle, dans les sondages, Le Pen et Macron creusent un écart significatif, reléguant Fillon à la troisième place, mais le candidat Mélanchon semble revenir du diable vauvert, distançant Hamon et pourquoi pas venir coiffer Fillon in extremis sur la ligne ?
Comme le dit le bon sens populaire, un match n’est jamais terminé tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti. Cela est vrai pour le football mais aussi pour une élection…