Pour redonner du nerf à ce blog moribond, j’avais envisagé d’écrire une série de billets sur les élections présidentielles, tout comme je l’avais fait en 2012. Je prévoyais des moqueries en veux-tu en voilà, bref de la rigolade ou au moins de l’humour pour atténuer les tensions de l’époque. Et puis je n’ai rien écrit, abasourdi par les évènements qui ponctuent cette élection maintenant si proche, d’un climat plus que malsain voire anxiogène.
Je ne sais pas quel tandem va sortir du chapeau dimanche soir mais des quatre candidats probables, deux sont particulièrement ignobles, un tend vers le répugnant et l’autre vers l’incertitude. Le verdict du 20h risque de donner des suées pour le second tour : après avoir été éprouvés par cette campagne, nous allons peut-être devoir ensuite choisir entre peste et choléra. Quel programme enthousiasmant ! Et ne me dites pas « Moi je m’en fous, je ne vote pas ! » car l’abstention ne vous protégera pas des décisions futures prises en votre nom.
Dans ces conditions, rajouter mon grain de sel dans cette soupe déjà infecte ne m’a pas semblé une très bonne idée.