Qu’enseignent les comportements de nos élus ?

Mon père avait ses cartes de serrurier. Un soir, il y a près de 45 ans, il a montré, à ma sœur et à moi, un document qui disait qu’étant donné ses qualifications de serrurier, soit d’être en mesure d’ouvrir toutes sortes de serrures, s’il était reconnu coupable d’avoir utilisé ses outils pour commettre une infraction, sa peine serait beaucoup plus lourde.

Ceci nous a semblé, ma sœur et moi, avoir plein de sens. Nous étions âgées entre 8 et 12 ans. C’était dans les années 1970.

Nous sommes en 2017. Nos politiciens sont corrompus. Rien ne leur arrive. Ceci n’a aucun sens ! Elles et ils devraient connaître des sanctions beaucoup plus importantes que le commun des mortels. Ce n’est pas le cas.

Mais qu’est-ce que cela enseigne au reste de la population ?

Probablement que le crime est accepté !

Pourquoi se contenter d’agir en bon citoyen, quand il n’y a pas de conséquences à agir en bandit ?

Chacun se croit permis de faire à sa guise.

Au Québec, malheureusement, les Québécois francophones de souche ont été bien drillés. Ils présentent la joue gauche. Voilà pourquoi, les autres, en profitent.

Peut-être est-il venu le temps d’agir comme les autres ? Revendiquer nos droits d’abord. Puis, exiger à l’Assemblée nationale, à la Cour d’appel, de punir les politiciens véreux.

Sinon, le peuple québécois de toutes souches se croira permis de faire à sa guise. Ce qui créera encore plus de chaos. Car un pays, une province, où le respect des autres n’est pas une valeur fondamentale, c’est un pays, une province au bord du gouffre.

Il y a plusieurs décennies, les Québécois ont choisi de vivre dans le respect des autres en brimant certains aspects de leurs désirs personnels. Ceci a contribué à faire de ce Québec un endroit où il fait bon vivre et surtout un endroit où chacun se sent relativement libre, et surtout en sécurité.

C’est ce Québec-là que je veux encore. J’espère que c’est ce Québec-là que VOUS voulez encore.

Battons-nous pour un Québec absent de violence de toutes sortes. Battons-nous pour la paix et le plaisir de vivre et d’être !

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