Corps Obscurs. Vers libres
Corps obscursCorps morts sous la coque
Corps blancs de plastique
Os de seiche en ferraille
Fer blanc irisé de gas-oil
Naviguent sur les clapots incessants
Arc en ciel couchés sur la lande mouvante
Les divagations du soleil
Effraient les reflets changeants
Des ombres qui se noient
Dislocations éparses des mâts
Fragmentations fugaces des ailes
Mourantes sur les flots
Caresses alanguies
Au rivage endormi
Les éblouissements étincellent
Et l'ombre jaillit
Elle étend sur tous
Son visage obscur.