Macron: Oedipe l’enfant-roi

(CONFESSION DE L’ENFANT-ROI)
« Mon père m’a donné un mari, mon Dieu quel homme, quel petit homme » nous serine la chanson bien connue, drôles de noces après 5 ans de socialisme débridé, la fête bat son plein! Nous sommes loin de la tragédie grecque en perspective avec assassinats, stupre, sueur et sang, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était au royaume civilisé de la canaillerie socialo-soviétique!
Cependant il suffisait de voir les mines réjouies de la valetaille médiatique grasse et bien nourrie pour se persuader que rien n’allait changer et que tout allait rester en l’état (d’urgence) avec la réussite que l’on sait! La trahison c’est maintenant, c’est le grand bond en avant prophérisé par Mao au cours de sa longue marche! L’idéologie même démodée « marche » toujours!
Urgent d’attendre, le pays est en stand-by vers un mieux hypothétique, car cela ne mange pas de pain de promettre quitte à ne jamais tenir! Salauds de pauvres, de retraités, d’employés, de paysans incapables de prospérer sur le terreau de la mondiablisation, esprits reclus dans le passé, refusant le progrès et l’avenir.
Vive la diversité migratoire, le métissage culturel, l’incarnation d’un monde nouveau. Rencontre de la république avec un destin de collaboration et de soumission au diktat de la bienpensance, sans rire, ni faire preuve d’un cynisme excessif, que souhaiter de mieux dans cette floraison de drapeaux tricolores, cette nouvelle tendance patriotique, très tendance au théâtre de tartufland!
Enfin il n’y a que l’intention qui compte, le premier pas coûte dans le travestissement des valeurs, ne rêvons pas outre mesure de démocratie au pays des droits de l’homme quand on a choisi l’assouvissement et l’asservissement! Diviser pour régner, fracturer telle est la consigne d’un pacte secret! Brûler ce que l’on a adoré, intimider et soumettre tout esprit critique, niveler à la base toute opposition par l’attribution des gamelles de la république!
La chevauchée fantastique à cloche-pied de l’enfant-roi au pied de la pyramide du Louvre (sauce Mitterrand) n’est-elle pas un clin d’oeil symbolique jeté à l’histoire d’une France sans culture, sans mémoire, sans courage qui se chercherait désespérément un Bonaparte, cette parodie, douloureuse ironie de l’histoire qui se venge des imposteurs nous rappelle un passé glorieux que la réalité meurtrière ne peut effacer dans l’esprit d’un peuple égaré par le matraquage médiatique et le marketing forcené des vendeurs de vide! Goebels et Staline frères siamois au royaume de la propagande nourrissent ce vide abyssal!
Jour de victoire et de triomphe! Exit la droite imbécile qui a trahi son camp et trahira encore, c’est dans sa nature, le PS vermoulu de bouffi et les vampires s’affaire activement à planter les derniers clous de son cercueil en carton (déménagement prévu) après avoir planté la France, les insoumis crachent leurs derniers postillons sur l’asphalte, en route Simone pour la belle vie, le FN se remet de son échec bien cuisant et bien mérité dans l’attente d’un ultime ravalement de façade, ces affrontements dérisoires ont vu surgir l’illusion d’un monde nouveau des décombres de l’ancien! Rien à craindre des sans voix, des fragiles et des soumis cocus et contents!
Après le boni-menteur du changement d’avant qui a saccagé les rêves les plus diffus d’un socialisme de papier (pauvre Jaurès cela me gêne pour toi!) surgit l’héritier masqué d’un progressisme dilué, ni droite, ni gauche, (il fallait l’inventer) juvénile aspirateur du néant idéologique, sorte de trou noir inquiétant, demandez le programme, car l’ultime séance va commencer « en marche » au fait vers quoi, vers où, nul ne le sait, (ni moi-même à l’heure actuelle), attendons le bon plaisir de l’enfant-roi (moi Oedipe-Roi) qui manipule avec délectation son nouveau jouet, espérons qu’il ne va pas le casser, ni le piétiner dans un accès de rage! (cf Kipling « Les histoires comme çà » ou l’admirable Saint-Exupéry )
Le petit prince, enfant si délicat et si inconséquent amoureux de la rose aux épines si cruelles et ne l’a-t-il pas piétinée virtuellement dans son coeur, tout en cédant aux conseils des renards cacochymes du PS qui le marquent à la culotte! Cela reste à prouver, ils sont si bêtes!
Pourtant le bon sens populaire affirme que la France n’est ni un jouet que l’on peut casser, ni une rose que l’on peut piétiner ou saccager impunément! Qui dit incertitude, dit danger!
A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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