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Plus dure sera la suite

Publié le 11 mai 2017 par Observatoiredumensonge

La droite est responsable du naufrage de la France et du maintien de la gauche au pouvoir.

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"J'admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté."
Citation de Jean-Paul Sartre.

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Par Henri de Gramond

La droite est responsable du naufrage de la France. Elle l'est triplement et n'a aucune excuse.
En premier la droite a organisé une primaire ouverte c'est-à-dire contre ses propres adhérents ce qui m'a toujours paru incohérent.
En second d'avoir maintenu Fillon après l'annonce de sa mise en examen, alors que Fillon avait déclaré partout qu'en ce cas il se retirerait.
En troisième d'avoir immédiatement soutenu Macron en pensant que c'était un moindre mal alors que c'est en fait une erreur qui est lourde de conséquences notamment en pour les législatives qui s'ensuivent.
Il n'y a aucune raison que le nouveau président perde les législatives d'autant qu'il saura pratiquer l'ouverture pour mieux liquider la droite.
Il faut que cette droite qui a failli se remette immédiatement en cause en commençant par se rénover. Que cette droite arrête ses calculs politiques irréalistes et revienne à la raison sinon elle est condamnée à disparaître à court terme.
Vive les médias qui ont retourné les Français comme non pas des veaux mais des crêpes qu'ils sont. Il y a quelques mois tout ce monde maudissait Hollande et les mêmes girouettes écoutant non pas leur courage mais la TV ont adoubé Macron élu triomphalement.
Merci qui? Merci Fillon, Juppé, Raffarin, Le Maire et même Sarkozy qui non seulement ont perdu mais n'ont même pas eu le courage de ne pas soutenir Macron. C'est vraiment inquiétant car là avec Macron la droite dite républicaine va en prendre un sacré coup sur la carafe.
Les législatives seront une défaite conséquente.
Faire croire que les Français qui viennent de plébisciter Macron vont le désavouer un mois après est chimérique.
La différence entre Sarkozy ou Fillon et Hollande est de taille. Les deux premiers n'ont pas su passer la main et former un successeur. Hollande a tout compris, sachant qu'il n'avait plus aucune chance, il ne s'est pas représenté et dans l'ombre il a actionné son candidat, Macron. D'ailleurs Madame Royal en prononçant cette phrase " notre candidat est en tête du premier tour " ne s'en est même pas cachée.
Ensuite la gauche a su actionner la peur viscérale des Français face à l'extrême droite représentée comme une icône maléfique en la personne de Madame Le Pen.
C'est bien la droite qui a assuré la large victoire de Macron.
Une droite suicidaire et totalement désorientée par des dirigeants en dessous de tout à l'image de son candidat Fillon, mal conseillé et mal entouré et dont le programme était en prime rébarbatif.
De l'extérieur, nous avons vu le bateau couler et jusqu'à sa disparition, le capitaine Fillon faisait croire qu'il tenait fermement la barre. Quel manque de réalisme de sa part!
Même après, les dirigeants ont été lamentables à l'image de François Baroin dont la contradiction affichée est lamentable. Baroin a été le premier à appeler à voter Macron et lorsqu'il s'est retrouvé chef de ce qui reste de la droite, Baroin a de suite pratiqué l'exclusion en disant que " que les élus qui " se rapprochent du Front national " pour la présidentielle, tout comme ceux qui " se rapprochent de Macron " avant , seront exclus du parti. " Alors il devrait vite fait bien fait s'exclure pour montrer l'exemple.
Tout cela n'incite pas à l'optimisme bien au contraire et comme en 2012, la droite se prépare à une sévère défaite qu'elle se refuse à voir.
Décidément ses dirigeants sont des incompétents de taille. Parce que répéter les mêmes erreurs en si peu de temps, cela devient une mauvaise habitude que seuls les Français devront payer au prix fort.
Je crois que les Français n'ont jamais cessé d'être des cocus depuis l'élection de Giscard et que finalement ils s'en accommodant très bien, préférant râler que réagir.
Les promesses de campagne sont toujours les mêmes et jamais tenues mais cela permet aux médias de placer leur fameux " et si on parlait de programme!
Or les programmes n'ont jamais apporté de solutions adéquates au chômage, à l'insécurité et à la tension communautaire créée par l'islamisme militant.
Pourquoi?
Parce que nos politiques méprisent ouvertement le citoyen sauf quand il s'agit de lui demander son vote.
Parce que les solutions existent mais qu'elles remettraient en cause le dogme socialiste et les habitudes des uns, les politiques, et des autres, les médias.
C'est plus facile de traiter de raciste le Français blanc que de dire la réalité sur un sujet tabou comme l'islamisme (voir la vidéo de Mélenchon qui est un modèle du genre ).
Pour l'insécurité, nous faire croire qu'en embauchant plus de fonctionnaires résoudra le problème c'est nous prendre pour des imbéciles. Parce que le vrai problème c'est juste d'appliquer nos lois face à la délinquance en constante hausse et de plus en plus violente et qu'il s'agit d'une guerre de religion.
C'est d'ailleurs la même chose quand certains veulent supprimer des fonctionnaires alors qu'il suffirait de mieux les dispatcher.
Aujourd'hui la propagande pro Macron est terrifiante et comme on dit tous les moyens sont bons : la peur, le chantage, les insultes... Tout y passe y compris l'ignominie. C'est donc démocratiquement un désastre et un totalitarisme bien facho qui est en train insidieusement de s'installer et c'est ce que le socialisme fait de mieux.
Quant aux prétendus journalistes qui font la pluie et le beau temps sur nos cerveaux, ils disent que le président Hollande laisse un bilan contrasté à son successeur. Nos médias sont donc incapables de dire la vérité dès lors qu'il s'agit de leurs camarades socialistes.
Croire que Macron va perdre les législatives, excusez-moi, mais c'est prendre les électeurs pour de sombres crétins!

Henri de Gramond

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n'engage que son auteur***
A Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

NB: comment croire que Macron n'ira pas vers une politique socialiste quand on constate que sa remplaçante au poste de président de son mouvement En Marche est une socialiste pur jus de 68 ans, Catherine Barbaroux. Catherine Barbaroux devient en 1975, secrétaire générale adjointe du groupe PS-MRG à l'Assemblée nationale et a fait toute sa carrière comme socialiste. Autant dire que là je ne constate pas bien le renouveau... Et encore moins le changement.
HDG

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