Un bon petit livre vous accroche souvent dès le départ avant de s'étioler – un peu comme un vin de soif : attaque franche mais sans longueur en bouche.
Un grand livre s'ouvre plus lentement au lecteur. L'attaque est plus lente, l'auteur pose les bases avant que les ingrédients se mélangent et que la mécanique s'enclenche.
On m'avait prévenu que le roman ne commençait pas pied au plancher. C'est vrai. Mais après moins de 30 pages, bim ! j'étais dedans sans m'en apercevoir.
"Elle n'avait pas besoin que ses parents soient fiers d'elle, du moment que Randy l'était, et en sa…