La télé ? Franchement rien à foutre !

Billet rapide Mode ON.
Oh quel titre vulgaire ! C'est pourtant la phrase qui n'a cessé de revenir tout au long de mes lectures du jour sur les blogs. Toréador ou Chafouin abordent le sujet sous des analyses différentes. A gauche on le traite tout autant en pointant du doigt l'omniprésence croissante de Nicolas Sarkozy sur les médias. En cela, c'est vrai qu'il ne se cache pas.
Même si le sujet semble agiter les concepts d'éthiques des uns ou utilitaristes des autres, je dois bien avouer que de mon côté, je reste perplexe. Je ne parviens guère à comprendre l'utilité d'une telle mesure. Concrètement il s'agit de déstabiliser un système globalement auto équilibré et financé, plutôt compétitif et dont la qualité me semblait de bonne tenue contre une télévision appauvrie dont le financement, véritable usine à gaz, taxera encore un peu plus les citoyens français qui devraient payer au prix fort l'arrivée de l'Opéra ou du théâtre en prime time. Quelle avancée. Veuillez noter en plus le courage du texte de loi qui encadre la dite "révolution", le changement est tellement moi qu'il pourrait aisément sortir tout droit des textes politiques Made in Modem.
Très franchement faire de la politique pour réformer la télévision... Si la France ne souffrait que de sa télévision publique, nous aurions sans doute de quoi nous réjouir... Tout cette histoire tourne à la mascarade généralisée, l'opposition se vautre avec joie dans la contestation inutile, Bayrou avec, tandis que le reste de l'échiquier politique se réjouit, un sourire crétin accroché aux lèvres.
Un changement inutile pour un résultat plus que très hypothétique. Ça vaut bien un billet aussi petit et mauvais.