[ Querrieu ] Liste des curés depuis 1223

Depuis l'an de grâce (sous le règne de Philippe Auguste ) un certain nombre de Curés ont pris la charge de la cure du village de Querrieu, en voici une liste, qui n'est pas forcement complète mais sera complétée au gré de mes trouvailles :

Le premier curé dont il soit fait mention, est qui s'intitule " doyen de cretienté " en

Puis arrive M° de Hesdin qui avait ce bénéfice en 1230.

Hugues qui s'obligea, en , à payer 20 livres tournois au chapitre de Saint-Firmin.

N.... Drevel de la Frappe figura en qualité de curé de au pouillé de 1330.

en, il contestait au chapitre de Saint-Firmin ses droits à la cure de il était chapelain payé par la paroisse.

Andireu Dupont, nous est connu car par une sentence prononcée au profit de Saint-Vaast d'Arras et de Jean de Helles, son fermier, au sujet de la dîme sur 81 journaux de terre sis à Querrieu, à son détriment et à celui des chapitres de Saint- Firmin et de la Cathédrale en 1512

Guillaume de la Cour, vicaire ou " vice gérent soubz maistre Jacques Lagrèné, prebtre, chanoine d' Amyens, propriétaire de la cure de

Toussaint Carette, curé de Kierieu fait la déclaration des biens de sa cure à la collation des " Canolnes de Saint Fremiu " en 1590.

J. Darras paraît avoir eu l'humeur querelleuse nous le trouvons mêlé dans diverses procédures particulièrement avec son collègue et voisin de Pont. La cause du différent était une pièce de terre que' l'un et l'autre réclamaient comme faisant partie de leur dîmage. J. DArras fut condamné en 1607.

François Ducroq (), administra la paroisse pendant environ 49 ans, et mourut le 23 novembre 1704 à l'âge de soixante cinq ans. Il fut inhumé non dans l'église mais comme il l'avait demandé dans le cimetière devant le grand portail en présence du doyen de et de tous les prêtres des environs.

Jacques Postel (), Il prit possession de la cure le 18 décembre 1704 il dit sa premiére messe le 21 décembre 1704, peut être considéré comme un des bienfaiteurs de l'église, le nombre de libéralités qu'il fit, soit pour restaurer et embellir l'édifice, soit pour augmenter la richesse des ornements, est considérable. Il a laissé un manuscrit où il a relaté les faits remarquables qui sont arrivés à de son temps c'est dans ce document que nous avons puisé les renseignements relatifs à l"église. Avant d'occuper la cure de, il avait exercé son sacerdoce en qualité de vicaire à la paroisse Saint-Jacques à Amien s. Il résigna volontairement ses fonctions en en faveur de

Jean-Baptiste Thierry , Prit la cure le 6 décembre 1713 vicaire de la paroisse de Molliens-au-Bois , qui continua les traditions de son prédécesseur et il bénira les cloches de l 'église de Querrieu lemourut le. Il fut inhumé dans l'église.

René Dupré (), à la mort de Jean-Baptiste Thierry, était à la cure. René Dupré, natif de Mailly, était desservant de la paroisse de Pont. Enterré dans la nef de l'église le .

Jusqu'à lui, la présentation à la cure avait toujours été faite par le chapitre de Saint-Firmin, il fut le premier nommé par l'évêque.

S'inspirant du louable exemple donné par l' abbé Postel, il mentionna, lui aussi, les faits mémorables qui eurent lieu sous son ministère. A la suite d'une mission il eut l'intention d'entrer dans la congrégation de Saint-Lazare à et pour cela, il confia sa cure à M° Pinchon, prêtre d, mais il ne persista pas dans sa résolution. Il mourut le 21 mars 1742 et suivant le désir qu'il avait manifeste, il fut inhumé dans la nef vis-à-vis le grand crucifix.

Louis François Drevelle, pris la cure le 22 mars 1742.

N. Dubois (1) après avoir été vicaire pendant 4′ans, devint titulaire de la cure en

Jean-Baptiste Delacourt (), se démit de ses fonctions au profit de Jean Delucheux. Il mourut en et fut enterré dans la chapelle de la Vierge.

Jean Delucheux (), Ce prêtre fut intimement mêlé aux agitations des campagnes an début de la Révolution. Son influence était grande non seulement à Querrieu, mais dans les pays circonvoisins il n'est pas téméraire de dire que c'était une personnalité. Ses convictions religieuses lui défendant de se soumettre au régime révolutionnaire, il s'exila " Le 31 août 1792, après avoir fait un enterrement, l'abbé Delucheux adressa ses adieux son troupeau désolé et alla demander asile à une terre plus hospitalière que sa patrie ".

Le 3 septembre 1792 , les officiers municipaux assemblés à la maison commune délivrèrent un passeport à M° Jean Delucheux " qui déclara prendre route par et ou, s'il pouvait trouver avantage, par pour passer en Angleterre, il revint en mai après une absence de 9 ans et 9 mois. " On avait pleuré son départ à son retour, à la vue de ses habits usés, de ses traits altérés par les souffrances de l'exil, on versa encore des larmes.

Toute la paroisse s'était portée au-devant de lui, sur la route d'Amiens. On se prosternait sous la main du pasteur qui bénissait ses ouailles retrouvées. L'abbé Delucheux mourut en 1806, son souvenir est resté vivace dans le pays très longtemps.

M° Petit (). Ce prêtre originaire d'Amiens donnait secrètement les soins religieux dans la paroisse, au moment où la tourmente révolutionnaire était à son paroxysme. " On montrait, il y a quelques années encore, la chambre qu'il habitait (ferme du château) et la trappe par laquelle il se retirait en cas d'alerte. " Vers , il rentra dans l'église et exerça publiquement le culte jusqu'au retour de l' abbé Delucheux.

J. Clabaut, remplaça officiellement l 'abbé Delucheux . " Le 17 novembre 1792, se présenta le citoyen Clabaut , prêtre du diocèse de , muni d'une lettre du citoyen Desbois , évêque d'Amiens et d'un pouvoir pour desservir la paroisse. Sur ce, les clefs de l'église lui sont données et dés le lendemain , il célébrait la messe. "

De les curés de furent MM. Bachelé, Debuscy, Petigny, Lesueur, Grébet, Letierce et Dubois.

A noter que la cure de Querrieu fut, à certaines époques, desservie par le curé de Pont.