Je ne comprends toujours pas pourquoi le respect du français comme langue d’affaires ne semble pas être toujours appliqué, surtout sur l’affichage et sur le Web.
Pire, je ne comprends pas que des francophones québécois de souche n’utilisent que l’anglais pour promouvoir les services de leur entreprise.
Je ne donnerai pas de noms. Mais ça me frustre au plus haut point !
Comme si le francophone se sentait encore sous le joug des Anglais.
Comme si les francophones n’étaient rien ; n’avaient droit à rien.
Comme s’il fallait se cacher derrière une langue anglaise qu’on nous a entrée dans la gorge de force.
Non pas que je crois qu’il faut dénigrer cette langue anglaise, mais pas au détriment de la langue française des Québécois.
Je crois qu’il est honteux pour une entreprise du Québec que de s’afficher qu’en anglais. Même si je suis consciente que le marché anglophone est plus lucratif, le respect et l’amour de notre culture m’apparaissent des plus importants. C’est ce que nous enseignent les demandes d’accommodements raisonnables.
Ceux qui nous les demandent veulent conserver leurs origines. Pourquoi, les Québécois ne réclament-ils pas leurs origines, tout comme le font les autres ethnies ?
Peut-être sommes-nous indignes de notre belle culture ?
Peut-être les Anglais du Canada avaient-ils raison de nous traiter en esclaves blancs, en Hommes de petites choses ? Peut-être bien?
Moi, je refuse d’être ce rien qu’on abîme à tout vent.
Je suis née dans une famille québécoise francophone abusée par les Anglais et, du fait, par la religion catholique, mais qui a su se tenir debout devant l’adversité.
Je suis Québécoise francophone, qui parlent couramment anglais (grâce mes parents), qui prêche pour ma langue française, même si je sais que l’anglais m’est essentiel.
La culture d’un pays, comme j’aime penser au Québec, est sa plus grande beauté et sa plus grande force. Ne laissons personne nous l’enlever. Les Anglais essaient encore. Ne laissons pas les autres supplanter les Anglais.
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