7 mai 2017.
Césarin 1er est élu Empereur des Français. En Marche solitaire, mitterrandienne, réglée au p’tit poil sur l’hymne européen, Macron s’avance dans la cour du Louvre… Un poil too much côté mise en scène, mais l’essentiel n’est-il pas que notre nouveau président soit jeune et beau ?
14 mai 2017.
Passation de pouvoir Hollande-Macron. Dominicale, inédite, toute la journée en direct live à la tévé. Surtout sur BFM (on ne se demande pas pourquoi), avec une Ruth Elkrief plus groupie que jamais, un sommet de macronisation journalistique ! Un véritable triomphe romain pour le Rastignac amiènois: au point qu’ on attendait presque la couronne de laurier sauce sur son auguste crâne en point d’orgue de cette journée démocratique, certes, mais un brin longuette…
Aaaah ! La Reine Hidalgo et Césarin 1er sur leurs trônes à la Mairie de Paris ! Quand on sait la cordiale détestation de l’une envers l’Autre…
Gasp ! On aura bien gavé les oies !
Et mon Pépère dans tout ça ? Mon Flamby, mon François ? Mmmm… ?
L’a commencé sa retraite de Russie corrézienne par une ti’te visite rue de Solférino… Quelques aficionados (!) l’attendent fébrilement sous une banderole avec un « MERCI » aussi surprenant qu’un Trump à la Maison Blanche… Hollande pousse Macron au pouvoir, explose la gauche, la dette et le chômage en 5 ans, laisse Hamon en rade à 6%, largue un Cambadelis, patron du PS, sa peau de futur ex-député de Paris en bandoulière, près à faire l’état des lieux de du siège du Parti vu que le loyer sera au-dessus des moyens des 2 militants restants.
Et les mecs lui disent MERCI ! C’est du grand art, du super Pépère… Il a même osé une blagounette: » Je laisse la France en meilleur état que je ne l’aie trouvée ! « … On en rit encore dans les chaumières…
Bon, c’est pas tout ça ! Faudrait voir à gouverner ! Et Big Mac de verrouiller sa com’, les journalistes, et surtout les législatives à venir en se mettant très habilement en (fausse) cohabitaton: le LR Edouard Philippe est nommé 1er ministre, LeMaire et Darmanin aux postes clés de Bercy. Condition pour y rester: se macroniser et gagner leurs législatives, sinon… pas folle la guêpe ! On la voit la grosse feinte à Césarin…
Emmanuel Macron n’entend pas non plus supporter un Etat dans l’Etat avec LeDrian et ses puissants réseaux à la Défense: allez hop ! Direction le Quai d’Orsay !
Quant à notre bon Bayrou, le voilà récompensé de ses efforts par le ministère de la Justice, enfin un marocain ! Garde des Sots, c’est son rêve après président ! A lui de moraliser la politique et ses usages ! Y’a du taf !
1er couac gouvernemental avec la gestion de l’affaire Ferrand. Bras droit de Macron, le ministre serait englué dans une histoire d’emplois familiaux mâtinée de conflits d’intérêts immobiliers… A suivre…
Quid de la droite ? Entre les « Revanchistes » façon Wauquiez et les « Constructifs » façon Raffarin, Baroin ne veut pas d’une droite qui s’oppose systématiquement, d’une droite « scrogneugneu » ! ! ! … On est tombé bien bas… « Des mentalités de cueilleurs de muguet » comme disait Audiard !
Souhaitons que le maillage territorial des députés de droite résiste, que les élus de terrain relèvent la tête… Sinon ce sera la macronisation générale, la grande déferlante de la bleusaille En Marche !
Comme disait Einstein: » La folie consiste à faire toujours la même chose et à en attendre un résultat différent. »
A méditer au moment de voter pour notre député.
Et si on chantait pour se donner du courage ?
Sur l’air de « LA SALSA DU DEMON » du Grand Orchestre du Splendid… (ça ne s’invente pas)…
LA SALSA DE MACRON
(Horreur)
(Malheur)
(Aaaah)
Oui, je suis au pouvoir
(horreur)
Je suis l’Elu, voilà ma gloire
(Horreur, malheur)
Oui, oui, oui, j’ai tout explosé
(Horreur)
C’est moi le Roi des Siphonnés
Le p’tit Benoît est au supplice
La mère LePen, je m’en tape les cuisses
Ce pov’ Mélenchon je le maudis
La droite est aux abris !
Quand je vois Valls, j’lui fous une claque
Quand j’vois Aubry la tête dans le sac
ça marche, ils votent, rien ne m’arrête
Car aujourd’hui j’me la pèèèète…
(Refrain)
C’est la, c’est la, c’est la
Salsa de Macron
Salsa de Macron
(x4)
(Horreur)
(Malheur)
(Aaaah)
Oui, je suis président
(Horreur)
Malheur à ceux qui ne m’aiment pas
(Horreur, malheur)
Oui, oui, oui, mes choix sont pervers:
Mon PM est mon Dix de Der