Au fil de recherches, lors de la consultation d’un registre paroissial, il arrive souvent que l’on croise un acte qui nous étonne ou nous touche. C’est ce qui m’est arrivé en cherchant des ancêtres à Bermerain (Nord)
« Le vingt huit novembre 1730 une étrangère accoucha avant son terme dans cette paroisse, de deux enfants qui furent baptisés par la sage-femme Marie Walran et enterrés le même jour. »
L’étrangère était donc seule? Personne pour donner un prénom à ces enfants pourtant baptisés ou plutôt ondoyés par la sage-femme. Personne ne pourra les inscrire dans un arbre généalogique. Cet acte est le seul témoin de leur passage si bref sur terre, et maintenant cet article, mais qui n’aura sans doute pas la même longévité qu’un registre!