Pour ce qui est de Quaternité, voici en quelque sorte la note d'intention de l'auteur :
"Ce blog a débuté par la découverte que la vie de Jung correspondait idéalement au concept central de son œuvre, la quaternité : le 4/4/44 sa vie a été en quelque sorte échangée contre celle du médecin qui l'avait sauvé d'un infarctus, et cette date correspond exactement, au jour sinon à l'heure près, aux quatre cinquièmes de sa vie.Ceci dit j'ai lu attentivement le dernier billet publié, en date du 26 mai 2017 : Des lions jusqu'en bas. Qui commençait ainsi :
Je comptais poursuivre par des reprises de mes études antérieures sur la quaternité, et puis je me suis trouvé entraîné dans un tel tourbillon de coïncidences, plus ou moins liées à ma découverte initiale, que mon cheminement est improvisé billet après billet, et que j'ignore où il va conduire."
"Le billet précédent Rom Ana Mor m'a conduit à relier le personnage Adam Berg de Johana Gustawsson aux mots grecs anthropos et purgos, "homme" et "tour", auxquels le théologien Strong a donné les numéros 444 et 4444 dans son lexique biblique. Ceci m'a fait évoquer d'autres personnages, le commissaire Adamsberg de Fred Vargas, et le criminel Adam Bergman de AJ Kazinski.Au bout du compte, je ne relève rien qui semble se rapporter à mes propres thèmes. Nous continuons comme d'habitude à naviguer indépendamment l'un de l'autre.
En achevant le billet je me suis avisé que Bergman se suffisait à lui-même, puisque man (ou Mann) est "homme". Il y a beaucoup de Bergman, mais le premier qui m'est venu à l'esprit est Andrew Bergman, écrivain et cinéaste qui avait attiré mon attention dès 1999 par son roman La grande magouille de 1944, Série Noire n° 2352."
Je rédige alors le billet suivant, axé surtout sur Augustin Berque. J'y vois de surprenantes collisions avec l'histoire de saint Génitour. Berque évoque les bois de Touraine où le lecteur aurait rencontré René Descartes, une posture fictive bien sûr, mais qui fait remonter ce détail de la légende où Maure, la riche veuve aux neuf fils, se cache dans la grande forêt celte (forêt de Teillé, était-il écrit dans le texte-source). Je ne connais pas cette forêt de Teillé et j'effectue donc une recherche de routine sur le web. Teillé + forêt, voila les termes de cette recherche. Et voici ce que j'obtins ce soir-là :
Au strict point de vue de la recherche du lieu, cela ne correspondait pas du tout : Maure ne pouvait s'être cachée dans une forêt située si loin de Tours, en pays nantais. En revanche, le code postal était troublant : 44440, voilà qui répétait en somme le 4/4/44 de la quaternité de Rémi Schulz.
Relisant l'article, je notais aussi que Maure y était en somme présente à travers mention d'un certain Raban Maur, auteur d'un carmen quadratum, illustrant par 4 croix de 69 lettres les 276 jours passés par Jésus dans le giron de Marie, du 25 mars de l'Annonciation au 25 décembre, modèle dont Schulz s'inspira pour composer ce poème (11+11+11)(11+11+11), "en 2005 où le Vendredi saint tombait le 25 mars, unissant les mystères de l'Incarnation et de la Rédemption, ce qui était jadis considéré comme favorable, mais, selon des dispositions récentes, l'Annonciation est reportée au 4 avril lorsque le cas survient."
Raban Maur (v. 780 - 856) était un théologien, poète et homme de science germanique. Élevé à l'abbaye de Fulda, il fut envoyé à Tours pour y étudier sous la direction d'Alcuin (802). C'est ce dernier qui lui donne le surnom Maurus en mémoire du disciple préféré de saint Benoît de Nursie.
Bern, Burgerbibliothek, Cod. 9, f. 9v – Hrabanus Maurus, Liber de Laudibus Sanctae Crucis (http://www.e-codices.unifr.ch/fr/list/one/bbb/0009http://www.e-codices.unifr.ch/fr/list/one/bbb/0009)