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Plus tard je me suis demandési les autres là-basn'étaient pas nés trop tôt ? Je ne retrouvais plusle lieu du portulanoù l'on se retrouvaitdans les années-lumière,où tout semblait allerde rimes en ruisseaux... Alors on se parlaittoujours à demi-mot,et le silence se faisaità l'entour des clairières. Mais hélas tout celaest encore trop écrit.Revenir aux vrais mots.Ne plus édulcorer,je dirai même: ne pluspoétiser. Le temps nous pèse moinsce matin de printempsoù tout s'efface sous nos yeuxdu secret révélé des dieux -sans autre grâce que le présent. (La Désirade, ce 10 juin 2017)