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« Les roses de Sarajevo » de John-Erich Nielsen

Publié le 13 juin 2017 par Bloulou
« Les roses de Sarajevo » de John-Erich Nielsen
Aux éditions Hoh
SARAJEVO (source WIKIPEDIA) : « La ville est considérée comme l'une des plus importantes villes des Balkans et son histoire est particulièrement riche depuis sa création par les Ottomans en 1461. La ville a été le théâtre de l'assassinat par Gavrilo Princip de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, qui marqua le début de la Première Guerre mondiale. Plus récemment, elle accueillit les Jeux olympiques d'hiver de 1984 et fut assiégée durant la guerre de Bosnie-Herzégovine dans les années 1990. Dans la ville, la guerre a laissé de nombreuses traces visibles sur toutes les façades d'immeuble qui portent des traces d'impacts et de réparations de fortune. Les marques des obus dans les chaussées, sont quant à elles précieusement conservées. Le siège reste lui aussi omniprésent dans les conversations.   Entre 1992 et 1996, la capitale de Bosnie-Herzégovine a subi un siège de plus de mille jours qui a fait près de 10 000 morts Seize ans après le retour de la paix, Sarajevo, économiquement sinistrée, politiquement divisée, vit dans la précarité d'un interminable après-guerre. Pourtant elle n'a jamais accueilli autant de touristes qu'en 2011. Traversée par la rivière Miljacka, la ville fait partie du canton de Sarajevo, l'un des dix que compte la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. »
Ce conflit n’est pas si éloigné de nous (et d’ailleurs il est marqué dans ma mémoire pour différentes raisons…).
L’histoire de ce roman, inspirée d’une histoire vraie, relate l’histoire d’Emina et de Mirko du printemps 1992 au mois de mai 1993, durant le siège de Sarajevo. Pour les habitants de cette ville, cernés par les snipers qui les traquent comme les chasseurs traquent le gibier, la vie est un véritable enfer. Comment survivre entre les balles alors qu’il faut malgré tout sortir pour acquérir le minimum vital ? Les morts tombent à la pelle, comme un automne qui n'aurait pas de fin... Pourtant, au milieu de cette noirceur, Emina et Mirko illuminent les pages de ce récit : deux jeunes gens qui ne demandent qu’à vivre et à s’aimer.
Un récit très émouvant sous la plume sans complaisance de John-Erich Nielsen car la guerre tue, détruit, abîme...  À lire pour ne pas oublier ces deux jeunes amoureux "presque" ordinaires et cette guerre qui fit bien des dégâts, comme toutes les guerres !
4e de couverture :
Emina est la plus jeune enseignante de l’Académie des Beaux-Arts de Sarajevo. Pour Mirko, futur restaurateur, elle est aussi la plus séduisante ! Mais Emina est professeur et bosniaque, tandis que lui est étudiant et catholique. Deux barrières infranchissables… C’est alors qu’un vent de liberté se met à souffler sur la Yougoslavie : bientôt les nation proclament leur indépendance, et même les amours s’affranchissent des conventions ! Emina et Mirko se découvrent faits l’un pour l’autre…
Mais l’histoire se moque du bonheur des hommes. Au printemps 1992, les murs de la guerre vont se dresser brusquement tout autour de la ville. Le piège se referme… Encerclés, affamés, bombardés, Emina et Mirko s’accrochent à un dernier espoir : fuir l’Enfer.
À Sarajevo, l’Amour et la Mort se sont donné rendez-vous. Au terme d’un combat sans merci, le vainqueur emportera tout…
Le roman est inspiré d’une histoire vraie.

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