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Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

Publié le 20 juin 2017 par Scriiipt

Les armures existent depuis des temps très reculés, depuis que l'Humanité a estimé qu'il valait mieux se protéger des coups plutôt que de supporter stoïquement une flèche dans le genou ou tout autre partie plus ou moins molle du corps...

Bref, les protections corporelles ont évolué en même temps que les armes, dans une folle course à l'efficacité. A ce jeu personne ne gagne vraiment, car plus les protections devenaient efficaces et plus les armes pour les traverser devenaient ingénieuses...

Les protections (ou armures) existent donc de toutes formes, et de tout matériaux, elles ont toutes une utilité tactique face à un type précis d'agression armée sans jamais être complétement et à 100 % fiable.

La fantasy ?

Cette fantasy que l'on va aborder ici, c'est celle des littératures de l'imaginaire au départ. Faisons simple et attachons nous à la définition de wikipédia (oui, je sais)

La période à laquelle les critiques s'accordent tous à voir naître la fantasy est le 19ème siècle, avec l'auteur écossais George MacDonald (Phantastes en 1858, The Princess and the Goblin en 1872) ou encore avec l'écrivain, peintre et architecte William Morris ( The Wood Beyond the World en 1894) dont l'œuvre a influencé Tolkien. Dans le même temps, la musique classique s'empare de thèmes relevant du merveilleux inspirés du folklore et des mythologies, ce qui donne naissance à des œuvres qui serviront à leur tour d'inspirations fortes aux auteurs de fantasy. L'une des œuvres les plus marquantes de cette tendance est la tétralogie de Richard Wagner L'Anneau du Nibelung (1869), qui s'inspire de la mythologie germanique et de la mythologie nordique.

Il faut attendre le siècle pour que ce style touche un public plus large. La littérature britannique produit des romans comme La fille du roi des Elfes ( The King of Elfland's Daughter) de lord Dunsany (1924). Dans le même temps, aux États-Unis, les revues pulp apparaissent dans les années 1890 et se multiplient au début du siècle : elles publient d'innombrables nouvelles et romans en épisodes appartenant à tous les genres de littératures de l'imaginaire. À partir de 1915, apparaissent des pulps spécialisés dans l'un ou l'autre genre ; l'un de ceux qui se consacrent le plus à la fantasy est Weird Tales, qui paraît de 1923 à 1954 et publie en particulier les nouvelles du cycle de Conan le Barbare de Robert E. Howard, l'un des pères fondateurs de l' heroic fantasy.

C'est en très grande partie de cette fantasy là que découle les représentations et l'imagerie attachée à la fantasy (ou heroic fantasy ou médieval-fantastique)... Des romans au cinéma, en passant par les illustrations des magazines pulps, des comics, puis aux jeux de rôle, aux jeux vidéos, et à nouveau au cinéma pour revenir aux jeux de rôle Grandeur Nature et en passant par les Cosplays... tout ça tourne toujours autour de la même imagerie : un semblant de réalisme enveloppé dans de l'esthétisme paré de clichés...

Et les femmes dans tout ça ?

Oui, car c'est dans le titre de l'article. Si l'on revient au début de l'article l'on dit aussi qu'au combat il vaut mieux se protéger des coups... Donc, dans l'Histoire, ou dans la fiction, les femmes guerrières, combattantes ont tout autant besoin de se protéger que les hommes. Seulement, il est aussi vrai qu'en fonction des époques, les armures et autres protections, semble plus ou moins minimalistes... Ce qui peut être à la limite logique, car on peut considérer que la protection est proportionnelle à l'agression dont on veut se protéger et que cette protection est limitée par les moyens financiers et technologiques.

Oui, je sais je ne réponds pas à la question...

Pour faire simple, en général si l'armure n'a qu'une utilité esthétique, elle est soi minimaliste, afin de mettre en valeur le corps de celle qui la porte, soit elle est outrageusement complexe et tape-à-l-œil pour valoriser le rang social de la porteuse. Autre option, l'armure n'est absolument pas sexuée et fait simplement son boulot d'armure : protéger quelque soit le sexe. Oui parce qu'en fait une armure c'est absolument unisexe, ça n'a pas de genre... Une flèche dans le genou, ça fait mal et c'est handicapant qu'on soit un homme ou une femme...

Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

De nos jours néanmoins des artistes cosplayers et des rôlistes Grandeur Nature tentent de reproduire ou de créé de toute pièce des armures qui sortent un peu des clichés. Voici quelques exemples notables que l'on peut trouver.

Certaines des armures ci-dessous correspondent à peu de chose près à des armures de chevalier du 15ème siècle, le Harnois.

Contrairement à une idée reçue - provenant entre autres du fait que, durant longtemps, les armures étudiées étaient des armures d'apparat-, une armure de plaques en général et un harnois plain en particulier s'avéraient moins difficiles à porter qu'une cotte, voire un haubert de mailles, en raison de la meilleure répartition d'un poids pourtant supérieur. Ainsi, bien que ce type d'armure pèse environ ou plus, un chevalier pouvait ainsi vêtu courir (mais pas sprinter, ni bien sûr faire un Marathon), combattre, effectuer des prises de lutte au sol, prestement monter à cheval ou se relever s'il tombait - du moment que la douleur d'une blessure ne l'immobilisait pas au sol. Un effort physique continu (tel que combattre en pleine mêlée) peut durer 3 à 6 minutes en moyenne, en effet l'armure demeure quelque peu encombrante, malgré la qualité de sa conception, et le heaume restreint grandement le champ de vision et la respiration. C'est lors de la Guerre de Cent Ans que les armures, le temps de quelques années, ont réellement été lourdes, afin de garder les chevaliers des flèches anglaises, mais l'inefficacité du recours à une épaisseur supérieure en la matière, en plus d'un poids conséquemment accru, a vite fait abandonner le concept. Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

Les armures vues dans les films ou dans un jeu de rôle grandeur nature d'aujourd'hui ne sont souvent pas des armures d'époque mais des armures imaginaires. Les armures ne sont souvent pas conçues pour la défense à armes réelles car elles sont plutôt légères pour permettre des combats avec des armes ne causant que peu ou pas de dégâts.


Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

En cosplay ou en JdR Grandeur Nature, les armures sophistiquées peuvent très vite se révéler chères. A fabriquer soi-même ou à acheter, en fonction de la complexité du matériau à travailler, une armure c'est onéreux ! Cuir (animal ou végétal), fourrure (fausse), métal, accessoires divers, tout ça demande du temps, des compétences, et aussi de l'argent.

Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

D'autres fois il est difficile de ne pas montrer un peu de peau, ici on peut penser que l'esthétique de la protection prime sur son efficacité.
Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

Les femmes en armure dans la fantasy, les GN, les cosplays

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