Le Curé de Bermerain est de ceux qui raconte leur village. Les joies, les peines , les fêtes et les faits divers sont notés dans les registres paroissiaux à la façon des quotidiens régionaux.
Nous sommes donc à Bermerain, petite commune du Nord limitrophe de Ruesnes ( l’origine de mon patronyme Druesne).
Il écrit depuis la sacristie de l’Eglise Notre-Dame de l’Assomption de Bermerain de style roman, construite en grès et briques à partir du XIème siècle.
L’église, située sur un promontoire dominant la rivière, est entourée d’un mur d’enceinte. La tour romane constitue la partie la plus ancienne de l’édifice : elle assure dans un premier temps la défense de la communauté. La porte est surmontée d’un arc qui repose de part et d’autre sur deux pierres plates dépassant le nu du mur. Il est doublé par un autre arc composé de pierres étroites et longues. Un oculus, orné d’un vitrail éclaire la partie intermédiaire de la tour, qui possède un four à pain et une cheminée. Les fonts baptismaux en pierre de Lessines sont posés sur le carrelage d’origine de l’église et entourés des trois anciennes grilles de la tribune.
L’année se termine, Il fait froid dehors, il gèle même et le curé rédige dans le registre de l’année 1730…
» La nuit du 29 au 30 décembre 1730 des voleurs ayant escaladé la muraille du cimetière et percé celle de la sacristie et ensuite le ferme en ont enlevé tout l’argent »
A t-il prévenu les gens d’armes? A-t-il récupéré l’argent? Il n’en dit rien. Il a du faire reboucher le trou dans la muraille et a continué de remplir son registre jour après jour…
(description de l’église basée sur https://www.tourisme-cambresis.fr/assomption-bermerain.html)