Magazine Journal intime

29/6/2017 : en larmes au marché

Publié le 29 juin 2017 par Anaïs Valente

Si d’habitude les ouvriers sont gentils comme tout, proposent de m’aider à passer, s’inquiètent pour moi, ceux du jour étaient odieux…. Ceux d’aquaflux, ou un truc du genre.

 D’abord, pas un bonjour, pas un regard, je n’existe pas, ensuite ils ont refusé de bouger quand je le demandais poliment en me disant sèchement « vous n’avez qu’à faire le tour ». ben oui, facile comme tout : avec deux machines, une rue pleine de trous et de graviers, des trottoirs  impraticables

 Pour couronner le tout j’ai eu droit à un « on n’a pas choisi de travailler ici »…

 J’ai répondu en pleurant « moi non plus je n’ai pas choisi d’être renversée par une voiture ».

 Une gentille dame qui promenait son chien m’a aidée à traverser, et je pleurais de plus en plus. Le souci est qu’actuellement, si je suis joyeuse, je suis trèèèèèèèèèèès joyeuse, et si je suis triste je suis trèèèèèèèèèèèès triste, à gros sanglots bien bruyants.

 Je suis donc allée au marché en continuant de pleurer, et sur place, je pleurais encore. Quand j’ai rencontré Sophie, je pleurais. Quand je l’ai revue sur le marché, les larmes étaient au bord de mes yeux. Finalement, parler avec elle de tout et de rien m’a fait un bien fou et j’ai enfin cessé de pleurer.

 Yesssssssssss.

 Le pire est que à ils ont coupé l’eau sans avertir personne, sans dire quand ça reviendra. J’ai soif moi.

pizap.com14963906131641.jpg

Si d’habitude les ouvriers sont gentils comme tout, proposent de m’aider à passer, s’inquiètent pour moi, ceux du jour étaient odieux…. Ceux d’aquaflux, ou un truc du genre.

 D’abord, pas un bonjour, pas un regard, je n’existe pas, ensuite ils ont refusé de bouger quand je le demandais poliment en me disant sèchement « vous n’avez qu’à faire le tour ». ben oui, facile comme tout : avec deux machines, une rue pleine de trous et de graviers, des trottoirs  impraticables

 Pour couronner le tout j’ai eu droit à un « on n’a pas choisi de travailler ici »…

 J’ai répondu en pleurant « moi non plus je n’ai pas choisi d’être renversée par une voiture ».

 Une gentille dame qui promenait son chien m’a aidée à traverser, et je pleurais de plus en plus. Le souci est qu’actuellement, si je suis joyeuse, je suis trèèèèèèèèèèès joyeuse, et si je suis triste je suis trèèèèèèèèèèèès triste, à gros sanglots bien bruyants.

 Je suis donc allée au marché en continuant de pleurer, et sur place, je pleurais encore. Quand j’ai rencontré Sophie, je pleurais. Quand je l’ai revue sur le marché, les larmes étaient au bord de mes yeux. Finalement, parler avec elle de tout et de rien m’a fait un bien fou et j’ai enfin cessé de pleurer.

 Yesssssssssss.

 Le pire est que à ils ont coupé l’eau sans avertir personne, sans dire quand ça reviendra. J’ai soif moi.

pizap.com14963906131641.jpg


Retour à La Une de Logo Paperblog