Dans Hanna, Laurence Peyrin rejoint son héroïne à New-York, là où elle l'avait laissée dans son premier roman. Si j'ai passé un agréable moment à la lecture, la suite de La drôle de vie de Zelda Zonk ne m'a pourtant pas tout à fait convaincue...
Quatrième de couverture : Pour oublier les périls qu'a surmontés son couple, Hanna a quitté l'Irlande et ouvert à New York une librairie/salon de thé dont le succès n'est qu'un début. Mais si l'avenir semble son unique préoccupation, c'est le passé qui hante Hanna. Eleanor, d'abord, gazouillant bébé de 6 mois dont la présence lui rappelle sans cesse un amour sacrifié... Et puis Zelda, la vieille dame à l'identité mystérieuse dont le souvenir solaire vient souvent la visiter. Il suffira d'un impromptu retour en terre natale pour, d'un souffle, écroule le château de cartes qu'est devenu sa vie... Et rebondir à nouveau.
Mon avis : Il y a à peine un an, je découvrais Laurence Peyrin et son premier roman, La drôle de vie de Zelda Zonk. Un roman que j'avais apprécié pour sa promesse et son côté rafraîchissant, mais qui m'avait finalement déçue par son penchant trop prononcé pour la romance, un genre que je peine à apprécier. Malgré tout, je souhaitais donner une chance à cette histoire en lisant sa suite, Hanna (à ne lire qu'après avoir lu La drôle de vie de Zelda Zonk, sinon vous serez largués).
Malheureusement, ma déception reste entière. Je n'ai rien à reprocher à l'écriture tout en beauté de Laurence Peyrin, ni même à la fraîcheur de son roman qui nous fait voyager entre New York et l'Irlande. Ce qui me pose problème, c'est cette intrigue au potentiel si riche, encore une fois mise de côté au profit d'une histoire d'amour trop passionnelle et trop rapide.
Je m'attendais à entrer dans les coulisses du personnage de Marylin Monroe/Zelda Zonk, à percer le mystère qui m'a poussée à ouvrir ce roman, pas à revivre les ébats de Hanna et Michael qui m'avaient déjà agacée dans La drôle de vie de Zelda Zonk. Je pensais retrouver une Zelda Zonk intelligente et facétieuse, finalement je n'ai eu droit qu'à une Hanna capricieuse et gâtée, prête à tout quitter ou presque pour un homme qu'elle n'ose même pas tutoyer.
Heureusement pour moi, Laurence Peyrin brille toujours par sa plume vivante et chaleureuse. Elle n'a pas son pareil pour donner vie, sur le papier, à une ville comme New York et ses lieux de partage, comme Pemberley, le café littéraire d'Hanna. Un talent que j'ai adoré dans son dernier roman moins chargé en romance, Miss Cyclone, et que je vous invite à découvrir, quel que soit le roman que vous choisissez.
Le livre : Hanna de Laurence Peyrin Editions Pocket (2017), 316 pages Publié initialement aux éditions Kero
Je remercie les éditions Pocket pour cette lecture.