Je l'ai découverte avec Marienbad électrique, d'Enrique Vila-Matas, et elle fut ensuite au centre de plusieurs chroniques : la plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster s'est imposée comme une des artistes majeures de la première partie hivernale de ce travail.
Au printemps, un autre artiste prit une place prépondérante. Lui, je le connaissais depuis longtemps mais son œuvre immense reste encore à arpenter encore et encore.
Jusqu'à maintenant les deux ne s'étaient pas croisés, mais c'est chose faite depuis que DGF a réalisé à l'occasion du Festival de La Rochelle et pour Blow Up d'Arte un montage vidéo autour d'Andreï Tarkovski.
Montage réalisé à partir de trois films du cinéaste russe - Solaris, Andreï Roublev et Le Miroir - et d'extraits de son Journal entre 1970 et 1973, dont l'édition définitive a été publiée cette année par Philippe Rey.
Rien que pour les sublimes images du début de Solaris, avec cette feuille ocre descendant le courant d'une rivière, puis l'ondulation des algues, il mérite le détour.