Grasset, janvier 2017,lien 320 pages, 20 euros
Comme je ne connaissais pas du tout cet écrivain (une antienne ici ces temps-ci !) j'ai téléchargé sur ma tablette pour quelques euros L'art difficile de ne presque rien faire (2009, Folio 2015, préface de Simon Leys), en attendant d'être à Paris pour lire Le génie de la bêtise en bibliothèque.
Mais à peine lues sur écran les premières de la cinquantaine de chroniques du recueil, j'ai commandé en ligne le livre de la bêtise pour le consommer aussitôt que possible. J'étais chipée, ça ne pouvait plus attendre la rentrée !
L'expert tennis de la maison, né en 42, m'a dressé le cv sportif de Grozda, né en 46, dans les années 60-70. Mais il ne savait pas encore que le champion junior d'alors avait troqué la raquette pour le stylo à l'approche de la soixantaine. Ne savait pas non plus que très tôt Denis Grozdanovitch s'intéressait autant sinon plus aux échecs (jeu), à la philo et à la littérature, qu'à son classement ATP. Et qu'il rassemblait depuis l'adolescence ses notes de lectures et des citations dans des petits carnets.
Malheureusement, avoue-t-il, ne sachant pas au début qu'il s'en servirait beaucoup plus tard dans des publications, il ne prenait pas la peine de relever exactement les références bibliographiques des extraits qu'il choisissait !