Le long de la ligne jaune,
Je continue de marcher sur la lame du rasoir.
Les yeux fermés,
Je joue les équilibristes somnambules…
Raccrochée à mes rêves, ils équilibrent mes décisions trop neuronales.
Prise dans la tempête, le bruit, les odeurs, les sensations,
Je laisse le vent chahuter les sens d’un épiderme très à vif.
A coté de la plaque, trop à l’ouest, la tête dans les étoiles…
J’ai choisi ma voie.
Qu’il faille ramper, courir ou hurler,
Trop ressentir et trop réfléchir.
Etre « je » ou être « toi », « ici » ou même « là bas »…
Pour moi ça sera vers l’infini et l’au delà…
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