Qui ne dit mot et reste coi.
L’absence en présence, tout près,
Dresse l’impossible en couperet.
Trompe l’œil devenu trop réel,
En cache cœur de l’essentiel,
Nos rêves coulent poussière,
En rançon de cette chimère.
Un costume étriqué d’acteur,
Pour jouer sa chance au bonheur.
Démence de nos apparences,
Figées en masques de conscience.
Le sommeil pour les insoumis,
Impasse obscure de l’oubli.
L’éveil pour perdre l’illusion,
Renier le sens de nos passions.
par Stéphanie Le Béchec