Quidam éditeur, août 2018,lien 268 pages, 20 euros
Je faisais du prosélytisme larherien depuis un bout de temps déjà, bien avant l’Événement, mais ça a pris des proportions quasi pathologiques quand j'ai compris qu'il allait finalement l'écrire.
J'ai trouvé le temps long, d'autant que les librairies à l'ouest de l'ouest n'ont pas été approvisionnées le jour L (17 août 2017) : scandale, discrimination ! Envieuse, j'ai vu s'abattre sur internet, en pleine canicule, une belle drache d'avis enthousiastes et émus de celles et ceux qui l'avaient déjà lu (pluie d'étoiles serait plus poétique, mais j'aime la pluie qui mouille) !
Mais ça y est, je l'ai, je l'ai lu, et je ne me dédis pas : Le livre que je ne voulais pas écrire est un livre à lire, absolument, à garder, à relire.
Exceptionnellement, je n'ai pas pris de notes en lisant : je me suis laissée porter, emporter, malmener, effrayer, rassurer, réconforter, consoler (un comble), par Erwan Larher, cet écrivain, cet homme (exprès je ne mets pas d'adjectifs, il seraient trop faibles ou bêtement culculs (sorry Erwan)) que nous avons été si près de perdre le vendredi soir 13 novembre 2015, au Bataclan.