Magazine Humeur

Bien gérer sa sépulture

Publié le 29 juin 2008 par Didier T.
Photo Thomas Perchak

Je n’aime pas le shampoing pamplemousse - thé vert, mais je me suis lavée les cheveux avec tout à l’heure. J’en ai marre de le voir. Pourtant je ne peux pas jeter la bouteille car elle est encore aux ¾ pleine et je lutte contre le gaspillage.
Donc je me suis lavée les cheveux avec ce shampoing mal-aimé. J’aime bien son odeur mais sa texture ne convient pas bien à mes cheveux très secs. Il me faut des shampoings plus huileux. 
Je trouve que les prix de l’immobilier baissent à Paris. Si je faisais fortune, je crois que dans un an, un an et demi, je pourrais acheter. Mes parents sont ok pour me faire un chèque d’entrée à l’accès à la propriété. N’empêche, je me pose la question, pourquoi ? Pourquoi acheter un appartement quand on a pas d’enfant à qui transmettre son patrimoine ? C’est complètement con. Louer ou acheter, quelle différence au final puisqu’on n’enterre pas les gens dans leur appartement parisien. Enfin, je ne crois pas.
Mon père a enterré les deux chiens et le chat que j’ai eus au fond de son jardin. Je me souviens, pour « Poupoune », le dernier chien, il pleuvait à torrents, comme c’était un gros chien, il a fallu creuser un trou profond, je n’ai pas voulu m’en mêler, ma mère non plus, mon père râlait comme un dingue « c’est la dernière fois..ah les animaux c’est bien…quand c’est vivant…mais quand faut faire le sale boulot…y’a plus personne…qui sait qui le nourrissait d’abord ce chien… etc (pfff )». Pour reconnaître l’endroit, il a planté un rosier. Moi ça me plairait d’être enterrée au fond du jardin, avec le fumier, les ronces, les castilles et un rosier. Le pire, je crois, c’est la fosse commune même si, bon, peut-être qu’on peut mieux faire conversation, mais je me suis toujours dit que ça puait comme dans le métro aux heures de pointe. 
J’ai bientôt fini « Sourires de loup » de Zadie Smith. Après j’attaque Haruki Murakami, j’ai choisi « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil ». Je vous livre la quatrième de couverture et le résumé de ce qui m’aidera à trouver le sommeil, bientôt : « Hajime a connu la première fois l’amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n’a pourtant jamais oublié. Aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine, Hajime est devenu un homme ordinaire et s’est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-San ? ». Première fois que je lis cet auteur, pourtant célèbre. A la fin de l’année, si aucune catastrophe ne m’est tombée sur le coin des cheveux, je tenterai le niveau 4 de l’examen JPLT (test de niveau en langue japonaise, niveau 4 = niveau le plus faible = 100 Kanji (pour moi, sans mémoire, c’est énorme, ils ne se rendent pas compte…)). L’inscription se fait entre septembre et mi-octobre, si je m’inscris faudra que je bosse dur parce que je connais pas bien ni le hiragana, ni le katakana et je suis loin des 100 kanji. Mais l’idée d’une compétition avec une feuille d’examen devrait m’aider à avancer. 
Toujours aussi démotivée par l’autre espèce humaine. Vous savez celle avec avec un gros phallus entre les jambes. Il me faudrait un bon mode d’emploi, enfin, une encyclopédie quoi, pour comprendre comment entretenir avec eux une relation sereine qui ne soit pas basée sur le mensonge et l’indécision (de leur part, car moi je ne mens jamais, j’ai horreur du mensonge et je suis toujours sûre de ce que je veux même avec les sacs à main, ça coince rarement, peut-être parfois sur la couleur, et encore c’est assez rare). Tiens, voilà, plutôt que de chercher à passer le temps qui me reste à vivre avec un être doté d’un gros phallus, je ferais peut-être mieux de chercher un sac fabriqué avec un bon cuir et une couleur intemporelle, un basique qui me suivrait jusqu’à la mort sans jamais défaillir totalement. Et les êtres à gros phallus débiles, menteurs et indécis, je devrais, pour eux, investir dans un parc à requins féroces : tu mens ? plouf, à l'eau...tu ne sais pas...très bien ? plouf, à l'eau...tu ne crois pas ? plouf, à l'eau...tu as besoin de réfléchir? plouf, à l'eau...tu t'en vas ? Mais..pourquoi ?
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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